Fausses nouvelles: des outils bientôt disponibles au Canada?
OTTAWA — Deux des plus grandes plateformes numériques au monde affirment qu’elles se préparent à déployer au Canada des outils pour repérer ce qu’on appelle les «fausses nouvelles».
Le phénomène des informations fausses ou trompeuses qui sont largement répandues en ligne est devenu un sujet chaud lors de l’élection présidentielle américaine qui a mené Donald Trump au pouvoir.
Cela se passe aussi au Canada: Nick Kouvalis, le directeur de la campagne de la candidate à la chefferie du Parti conservateur Kellie Leitch, a admis avoir mis en ligne des informations fausses au sujet du gouvernement de Justin Trudeau pour attirer des électeurs de gauche.
Google et Facebook ont déjà testé des outils aux États-Unis et au Royaume-Uni, pour aider les utilisateurs à identifier l’information crédible qui est mise en ligne sur leurs sites internet. Elles disent prévoir offrir des outils similaires aux utilisateurs canadiens bientôt.
La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a déclaré qu’elle veut discuter avec les réseaux sociaux et les directeurs des médias pour voir ce qui peut être fait par le gouvernement pour assurer que les Canadiens visionnent de l’information crédible sur internet.
Un porte-parole pour le ministère de Mme Joly a indiqué qu’il est trop tôt pour spéculer sur de possibles options de politiques, notant que d’assurer l’intégrité des nouvelles sur le web fait partie de la révision plus globale entreprise par le gouvernement au sujet du paysage médiatique.