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Qualinet placé sous la protection de la Loi sur la faillite

Photo: Photo Capture d'écran Google StreetView

Le siège social de Qualinet, implanté dans la région de Québec depuis bientôt 25 ans, s’est placé aujourd’hui sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité afin de pouvoir préparer et présenter d’ici trente jours à ses créanciers un projet de restructuration. Entretemps, l’entreprise poursuit ses opérations régulières.

Rappelons que le siège social de Qualinet est aussi le franchiseur de différentes bannières et qu’il opère des succursales corporatives dédiées au nettoyage après sinistre et général dans les régions de Québec et de Montréal. Qualinet exploite aussi dans la région de la Capitale-Nationale sa division Qualinet Environnement, une entreprise distincte, qui se prévaut également dès maintenant de la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. En période de pointe, le siège social, les succursales corporatives et Qualinet Environnement fournissent du travail à environ 200 personnes.

Il est très important de noter que cette annonce ne concerne nullement le réseau de franchisés constitué d’entreprises totalement indépendantes du siège social de Qualinet et de Qualinet Environnement.

Une poursuite qui coute cher
Rappelons que le 22 mars dernier, 32 franchisés et ex-franchisés de la bannière Qualinet ont intenté une poursuite conjointe de 26 889 000$ contre le franchiseur Qualinet et son unique actionnaire et président, Éric Pichette, pour les dommages importants qu’ils précisaient avoir subi en adhérant à la bannière après avoir été victimes de fausses déclarations et des manquements et fautes systématiques du franchiseur.

Les franchisés mentionnaient notamment avoir été induits en erreur, notamment quant à l’existence d’ententes entre Qualinet et des assureurs, à la véritable maturité et ampleur du réseau Qualinet et, surtout, aux prévisions financières qui leur ont été soumises

«L’industrie du franchisage est un modèle d’affaires qui connaît du succès et qui repose sur le respect réciproque du contrat qui lie les parties. Ce contrat crée des obligations pour les franchiseurs et les franchisés. Dans ce dossier, la preuve recueillie démontre que Qualinet et son président, M. Éric Pichette, ont fait fi des principales obligations explicites et implicites qui régissent les contrats de franchise», indiquait alors Me Frédéric Gilbert, associé chez Fasken Martineau représentant les 32 demandeurs.

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