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Nouveau-Brunswick: recours contre un producteur de marijuana médicinale

Nathan Denette / La Presse Canadienne Photo: Nathan Denette

MONCTON, N.-B. — Un producteur de marijuana médicinale du Nouveau-Brunswick pourrait faire l’objet d’une action collective parce qu’on aurait trouvé dans le produit des pesticides non autorisés.

Dans sa requête pour intenter une action collective, le cabinet d’avocat Wagners soutient qu’environ 2000 personnes ont acheté l’an dernier auprès du producteur Organigram, de Moncton, du cannabis contenant un fongicide et un acaricide considérés comme toxiques et interdits dans la culture de marijuana médicinale. Les avocats plaident que ces utilisateurs sont donc inquiets pour leur santé.

Le cabinet soutient qu’Organigram a rappelé cinq lots de cannabis en décembre dernier et 69 autres lots en janvier, avant que la certification «biologique» lui soit retirée provisoirement.

Organigram n’avait pas immédiatement répondu, lundi, à une demande d’entrevue. Dans un communiqué daté du lundi précédent, la compagnie indiquait qu’à l’issue d’une «enquête méticuleuse entreprise avec l’aide et l’entière collaboration de Santé Canada, aucune preuve tangible menant à la contamination n’a été malheureusement découverte».

Le cabinet Wagners soutient que la représentante à l’action collective, l’écrivaine Dawn Rae Downton, a consommé ce cannabis pendant près d’un an avant d’apprendre qu’elle était ainsi exposée à des pesticides interdits. Dans la requête pour intenter une action collective, on plaide qu’Organigram n’a pas respecté le contrat conclu avec ses clients, qui prévoyait la vente de produits biologiques sans pesticides non autorisés.

Les avocats indiquent que le producteur a d’abord offert un remboursement à ses clients avant de se raviser et d’offrir plutôt un crédit sur les prochains achats.

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