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Montréal International présente un bilan record de 2G$

Le centre-ville de Montréal Photo: Mario Beauregard/Métro

Montréal International a présenté vendredi un bilan faisant état de plus de 2 milliards $ d’investissements en 2017 de la part d’entreprises étrangères dans la région métropolitaine accompagnées par l’organisme de promotion économique.

Le président-directeur général de Montréal International, Hubert Bolduc, n’était pas peu fier de présenter ces résultats, qui marquent une augmentation de 50 pour cent par rapport à 2016 et de 100 pour cent par rapport à 2015.

En tout, ce sont près d’une cinquantaine d’entreprises qu’a accompagnées l’organisme dans leurs projets d’implantation ou d’expansion qui ont créé près de 4400 emplois directs, près de 9000 emplois indirects et assuré le maintien de plus de 850 autres emplois.

Selon les économistes de Montréal International, ces investissements représentent à eux seuls 15 pour cent de la croissance économique du Québec en 2017.

La part du lion se situe sans surprise du côté de la haute technologie, qui s’est accaparé plus du tiers des investissements, mais qui est responsable de la moitié des emplois créés.

Le commerce de détail et de gros vient au deuxième rang, avec 22 pour cent des investissements et 11 pour cent des emplois. Viennent ensuite les secteurs de l’agroalimentaire, de l’aérospatiale et des sciences de la vie.

Fait à noter, l’écrasante majorité des investissements, soit 64 pour cent, provenaient d’Europe, les Amériques se situant loin derrière à 28 pour cent avec l’Asie qui ferme la marche à 8 pour cent.

Hubert Bolduc n’a par ailleurs pas caché sa vive déception que Montréal n’ait pas réussi à se classer dans la courte liste des villes candidates pour recevoir le deuxième siège social du géant du commerce en ligne Amazon.

«Ces résultats seraient encore meilleurs si on n’avait pas pris deux mois pour travailler sur Amazon», a-t-il laissé tomber.

Un autre volet du bilan de l’organisme a été la capacité d’attirer quelque 300 travailleurs étrangers hautement spécialisés, un travail qui devient crucial avec les pénuries de main-d’oeuvre que connaît le Québec.

À ce sujet, le premier ministre Philippe Couillard, qui assistait au dévoilement de ces résultats, a pressé le gouvernement fédéral «d’adapter rapidement les programmes, les rendre plus souples et les étendre à d’autres catégories de travailleurs également».

Il en a profité pour faire valoir qu’au-delà de Montréal, «la pénurie de main-d’oeuvre touche toutes les régions du Québec, jusqu’à la Gaspésie» et que, justement, dans les régions, la pénurie ne se limitait plus aux travailleurs spécialisés mais aussi aux travailleurs non qualifiés.

Il a d’ailleurs réclamé d’Ottawa qu’il mette rapidement à jour les statistiques pertinentes «parce qu’elles tiennent compte de chiffres d’emploi qui datent de quelques années et vous savez à quel point la situation s’est massivement transformée au Québec».

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