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La vérificatrice générale espère combler 32 postes vacants

Caroline Plante, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

QUÉBEC — Trente-deux postes restent à combler chez la vérificatrice générale du Québec, si bien qu’elle a demandé à pouvoir augmenter les salaires du personnel pour attirer la relève.

La vérificatrice générale est l’une des cinq personnes désignées par l’Assemblée nationale. Elle a pour mission de veiller à la bonne gestion et au bon usage des deniers publics par les ministères et organismes.

En marge du dépôt de son rapport printanier mercredi, Guylaine Leclerc a dit avoir demandé au Bureau de l’Assemblée nationale (BAN) d’augmenter les salaires de ses chargés de projet d’environ 15 pour cent.

La permission est tout de suite venue du Conseil du Trésor, sans qu’elle ait à se présenter devant le BAN, a-t-elle relaté. «Les améliorations vont être en vigueur, a-t-elle dit. Mon défi est de combler les postes vacants. (…) C’est quand même beaucoup 32 postes vacants pour une petite organisation comme la nôtre, de 260 personnes.»

La vérificatrice mène généralement plusieurs vérifications de front dans une année. Le rapport qu’elle vient de déposer, faisant état notamment de la situation dans les hôpitaux et chez Hydro-Québec, sera accompagné d’un deuxième tome en juin, a-t-elle annoncé.

Celui-ci portera sur des sujets aussi variés que le Réseau express métropolitain (REM), la Société immobilière du Québec (SIQ), la Commission de la Capitale-Nationale et l’Autorité des marchés financiers (AMF).

De plus, elle présentera pour la première fois en août un rapport préélectoral, dans lequel elle donnera son appréciation de l’évaluation de l’état des finances publiques.

En 2015, le gouvernement de Philippe Couillard avait statué qu’une évaluation devait se faire avant les élections plutôt qu’après, pour que tous les partis puissent compter sur des données fiables au moment de préparer leurs cadres budgétaires.

Mme Leclerc a précisé que son rapport préélectoral comprendra en fait deux rapports: un rapport court dans lequel elle présentera son opinion quant à la plausibilité du rapport du ministère des Finances, et un rapport long qui comportera «une série d’explications» sur les discordances entre ses méthodes de calcul et celles du gouvernement.

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