Le ministre libéral Geoffrey Kelley en réflexion
Le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, assure être toujours en réflexion par rapport à son avenir en politique.
Mardi matin La Presse rapportait que le député de la circonscription de Jacques-Cartier, dans l’ouest de l’île de Montréal, ne solliciterait pas un nouveau mandat à l’automne après 24 ans comme en politique provinciale.
Or, le principal intéressant a dit qu’il trouvait «curieux» ce qu’il avait lu dans les journaux. «Je l’ai toujours dit en toute transparence: je suis en réflexion, j’adore ce que je fais. Après 24 ans, je pense que je peux me poser des questions si je suis prêt à faire un autre quatre ans», a-t-il dit avant de faire son entrée au caucus. Il a qualifié les conclusions de La Presse de «prématurées».
M. Kelley a été élu pour la première fois sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ) en 1994, succédant à Neil Cameron du Parti Égalité, le seul élu provenant d’un autre parti que le PLQ à avoir représenté Jacques-Cartier depuis 1939.
Le député a été ministre délégué aux Affaires autochtones de 2005 à 2007 sous le gouvernement de Jean Charest. Puis, il a été nommé ministre responsable du même dossier de 2011 à 2012 et a repris cette fonction après le passage au pouvoir du Parti québécois, en 2014.
En tant que ministre responsable, M. Kelley n’administre pas de portefeuille. Toutefois, le fait qu’il ne se représente pas signifierait un autre départ du conseil des ministres de Philippe Couillard. Rappelons que les ministres Stéphanie Vallée, Martin Coiteux, David Heurtel, Jean-Marc Fournier et Julie Boulet ont déjà annoncé qu’ils quitteraient la politique après leur mandat. La ministre Marguerite Blais est quant à elle passée du côté de la Coalition Avenir Québec. Le ministre Laurent Lessard serait lui aussi en réflexion.