Le temps maussade n'a pas ralenti les ardeurs
MONTRÉAL — Le temps maussade, particulièrement en soirée, n’a pas empêché des milliers de Québécois à célébrer samedi leur Fête nationale.
Le Mouvement national des Québécois (MNQ) avait mis en place plus de 6630 activités, réparties sur 720 sites, tout au long de week-end. Pas moins de 1200 spectacles étaient prévus au programme.
Les deux principaux spectacles ont été présentés samedi soir.
À Montréal, le concert a été lancé sous une forte pluie qui n’a pas semblé refroidir l’ardeur des milliers de spectateurs qui ont envahi la Place des Festivals, au centre-ville. Animé par Guillaume Lemay-Thivierge, le spectacle a notamment mis en vedette Claude Dubois, Michel Rivard, Brigitte Boisjoli, Klô Pelgag et Hubert Lenoir.
Le temps semblait plus clément au-dessus des Plaines d’Abraham, dans la Vieille-Capitale.
Le spectacle a été lancé par l’un des trois animateurs Garou qui a interprété la chanson «J’entends frapper» popularisée par Michel Pagliaro, dans les années 1970. Il a été suivi par sa co-animatrice Isabelle Boulay.
Gregory Charles était le troisième co-animateur de ce spectacle qui réunissait également Patrice Michaud, Luc De Larochellière, Guylaine Tanguay, Daniel Lavoie, Les soeurs Boulay, Mitsou et Jean-Pierre Ferland.
Le spectacle a dû brièvement être interrompu, environ 15 minutes après son début, à cause d’un problème technique.
Le discours patriotique a été écrit par trois auteurs: Simon Boulerice, Marie Laberge et Anaïs Barbeau-Lavalette
Il y aura deux défilés dimanche soir dans la métropole, sur le boulevard de Maisonneuve, en direction opposée. Ils convergeront vers la Place des Festivals.
Cette 184e Fête nationale/Saint-Jean-Baptiste se tient sous le thème «Histoire de héros». Les Québécois sont invités à célébrer les héros «qui ont fait progresser le Québec et qui l’ont fait reconnaître partout sur la planète».
Le budget accordé à la Fête cette année atteint 3,6 millions $. Le MNQ dit négocier avec le gouvernement pour hausser cette somme, qui a été réduite ces dernières années.
Ailleurs au pays, des Canadiens français se sont eux aussi rassemblés pour fêter ce qui demeure pour eux la «Saint-Jean-Baptiste».