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Départ de médecins saoudiens: retards prévus dans les chirurgies

Amr Nabil / The Associated Press Photo: Amr Nabil

HALIFAX — En Nouvelle-Écosse, le départ imminent de près de 60 résidents en médecine saoudiens en raison d’un conflit diplomatique occasionnera des retards dans les chirurgies au cours des prochains mois, a prévenu l’autorité sanitaire de la Nouvelle-Écosse.

Des «retards mineurs» pouvant aller jusqu’à quelques semaines se produiront probablement pour les chirurgies prévues, alors que les responsables cherchent à combler les lacunes créées par les départs, a déclaré le docteur Mark Taylor, le directeur médical principal de la zone centrale.

M. Taylor ne croit pas que ces retards dépasseront quelques semaines.

Environ 1000 résidents et chercheurs saoudiens établis au Canada ont été rappelés dans le royaume lorsqu’il a soudainement suspendu ses relations diplomatiques avec le Canada, relativement à des micromessages dans lesquels le gouvernement Trudeau critiquait l’arrestation de militantes saoudiennes.

Le docteur Taylor a indiqué que l’autorité sanitaire, l’Université Dalhousie et le ministère provincial de la Santé étaient en train de déterminer les besoins spécifiques dans les domaines chirurgicaux confrontés à des problèmes importants, notamment en orthopédie, en cardiologie et en neurochirurgie. La médecine interne est un autre domaine où «nous avons des problèmes», a-t-il ajouté.

Selon le site web de l’Université Dalhousie, 59 médecins saoudiens travaillaient à compléter leur résidence à l’établissement de Halifax, bien que l’autorité sanitaire ait indiqué dans un courriel que le nombre est de 58.

Le porte-parole John Gillis a confirmé que 24 résidents saoudiens travaillaient dans les services chirurgicaux, dont dix sur 23 en orthopédie et quatre sur neuf en chirurgie cardiaque.

M. Taylor a affirmé qu’il était possible de recruter des personnes pour travailler dans les domaines problématiques, bien que les nouveaux stagiaires ne seront pas inclus dans le système avant l’arrivée d’une nouvelle cohorte pour l’année universitaire, qui commence le 1er juillet.

«Certains de ces stagiaires étaient très expérimentés dans leur formation, alors certains d’entre eux fournissaient des services médicaux spécialisés hautement sophistiqués et ceux-ci ne peuvent évidemment pas être remplacés par n’importe qui» a-t-il fait remarquer.

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