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Travail des aînés: Les libéraux dévoilent une série de mesures fiscales

vieillissement de la population
Ce sont 45 personnes âgées qui pourraient participer au programme APIC dans le quartier. Photo: Archives Métro
Patrice Bergeron, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

SHERBOOKE, Qc — Les libéraux ont dévoilé mercredi un bouquet de mesures fiscales qu’ils mettraient en place s’ils sont réélus, notamment pour faire travailler plus longtemps les aînés.

Le chef libéral Philippe Couillard est arrivé avec beaucoup de retard à cette annonce dans une résidence pour personnes âgées de Sherbrooke, où il était attendu par plusieurs aînés.

Il a expliqué qu’il voulait rendre cette annonce «assez facile à comprendre» pour tout le monde, «je veux la rendre communicable pour les gens», a-t-il justifié. Deux versions de communiqué ont été rendues publiques.

Le plafond du revenu admissible pour bénéficier du crédit d’impôt pour travailleur d’expérience serait haussé de 1000 $, pour atteindre 12 000 $. Le gain annuel en crédit d’impôt est de 150 $ supplémentaires, pour un total de 1800 $.

Par ailleurs, à partir de 70 ans, la valeur du crédit d’impôt en raison de l’âge serait bonifiée jusqu’à 200 $, pour un maximum de 670 $.

Une personne retraitée qui voudrait continuer à travailler sans être pénalisée par le fisc pourrait suspendre sa rente ou la reporter jusqu’à 75 ans. Sa rente pourrait ainsi être bonifiée de plus de 8,4 pour cent par an.

Par exemple, une personne qui, à 65 ans, devait toucher 1000 $ par mois en rente toucherait plutôt 1420 $ à partir de 70 ans et 1840 $ à partir de 75 ans.

«Lorsque le choix du travail est possible, on va le rendre plus payant, a résumé M. Couillard. Lorsque le choix de la retraite est préféré, on va assurer une plus grande sécurité financière, un meilleur soutien.»

Ainsi, le plafond du crédit d’impôt pour maintien à domicile serait augmenté de 1000 $. Toutefois, les résidences pour personnes âgées devraient mieux détailler les services qu’elles offrent.

Le programme Allocation-logement serait bonifié jusqu’à 150 $, pour atteindre un montant maximal de 1110 $ par an, une somme qui pourrait être indexée chaque année.

Ces engagements sont chiffrés à 153 millions $ et les modifications pourraient entrer en vigueur rapidement après l’élection d’un gouvernement libéral, a-t-on précisé.

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