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Malgré son absence lors d’une tempête, un travailleur obtient gain de cause

Gavel Photo: Archives Métro

CHARLOTTETOWN — Un homme de l’Île-du-Prince-Édouard a gagné une bataille de cinq ans pour obtenir 3,5 heures de salaire après avoir été incapable de se rendre au bureau un jour de tempête.

Un comité syndical a accordé à Leslie Smith une indemnité pour le temps de travail qu’il a manqué lors d’une tempête de neige, estimant qu’il avait fait preuve de prudence en évitant de conduire dans des «conditions routières très difficiles».

M. Smith a déposé un grief contre l’Agence du revenu du Canada (ARC) après que l’employeur a refusé de lui accorder un congé payé pour les heures où il n’était pas à son bureau de Charlottetown le 4 décembre 2013.

Une décision d’un comité de la Commission des relations de travail et de l’emploi du secteur public fédéral indique que l’immeuble est resté ouvert le matin mais a fermé à 13h en raison du mauvais temps.

La décision explique que Leslie Smith vivait à Summerside, à environ une heure de route, et a quitté la maison vers 7h du matin. Il a passé environ 25 minutes sur des routes non déneigées avant de retourner chez lui après avoir vu un camion à quatre roues motrices dans un fossé.

On précise que le plaignant a de nouveau tenté de se rendre au travail vers 11h30 après avoir vu un chasse-neige passer dans sa rue et avoir dégagé son entrée. Après avoir conduit dans Summerside, il a déterminé que les conditions routières demeuraient dangereuses.

L’ARC avait accepté de lui verser quatre heures de congé payé en raison de la fermeture anticipée du bureau et une heure pour les efforts de Leslie Smith pour se rendre au travail, mais avait refusé les trois heures et demie de congé payé comme le réclamait M. Smith en vertu d’une clause de la convention collective.

La clause stipule que l’employeur peut accorder un congé payé «lorsque des circonstances qui ne sont pas directement imputables à l’employé l’empêchent de se présenter au travail; ce congé ne doit pas être refusé sans motif raisonnable».

Le comité a statué que Leslie Smith avait établi que des circonstances indépendantes de sa volonté l’avaient empêché de se rendre au travail, citant un article du journal local selon lequel une tempête de neige avait frappé la région ce jour-là.

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