Le monde municipal à la défense des francophones
MONTRÉAL — Des représentants municipaux du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick publient mercredi une déclaration dans laquelle ils se portent à la défense des droits linguistiques des francophones au Canada.
Parmi eux figurent les maires de Montréal et de Québec, Valérie Plante et Régis Labeaume.
Ils écrivent que les droits des francophones doivent être reconnus et pleinement et protégés.
Ils dénoncent les décisions et positions politiques qui briment ces droits, les qualifiant d’inacceptables dans un pays officiellement bilingue et reconnu à travers le monde pour sa dualité linguistique.
Ils évoquent à cet effet la décision du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, d’abolir le poste de commissaire aux services en français de l’Ontario et de mettre fin au projet d’université francophone. Ils citent aussi l’élection au Nouveau-Brunswick de députés provinciaux qui prônent ouvertement un recul des droits linguistiques des Acadiens.
Les signataires de la déclaration affirment que les francophones de partout à travers le Canada sont solidaires des Franco-Ontariens, des Acadiens et de toutes les communautés francophones afin qu’elles puissent préserver leur langue et développer leurs institutions. Ils affirment qu’ils poursuivront leurs revendications afin que leurs droits soient entendus et respectés.
Les autres signataires de la déclaration sont Maxime Pedneaud-Jobin, maire de Gatineau et président du Caucus des grandes villes de l’Union des municipalités du Québec (UMQ); Alexandre Cusson, maire de Drummondville et président de l’UMQ; Claude Bouffard, maire de la Municipalité de la Rivière des Français et président de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO); René Beaulne, directeur général de l’AFMO, et Luc Desjardins, maire du village de Petit-Rocher et président de l’Association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick (AMFNB)