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Ottawa veut rassurer la famille d’Édith Blais

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson

SHERBROOKE, Qc — Les ministres Chrystia Freeland et Marie-Claude Bibeau rencontreront la famille d’Édith Blais, vendredi, pour tenter de la rassurer, au lendemain de la mort d’un Canadien au Burkina Faso.

La Québécoise de 34 ans, en voyage dans ce pays d’Afrique de l’Ouest avec son copain italien, n’a pas donné de nouvelles depuis le 15 décembre. Mercredi, le gouvernement de Ouagadougou disait considérer que Mme Blais et son compagnon de voyage avaient été enlevés.

La Presse rapportait le 6 janvier que le cas de Mme Blais est traité comme un enlèvement par le gouvernement canadien, mais l’attaché de presse de Mme Freeland a indiqué que c’était une possibilité tout en ajoutant que le gouvernement n’avait pas d’information à cet effet et en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un cas très délicat.

La mère et la soeur d’Édith Blais habitent à Sherbrooke, ville où se déroule depuis mercredi la retraite du cabinet de Justin Trudeau.

En point de presse jeudi après-midi, la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a offert ses condoléances à la famille de Kirk Woodman. L’homme originaire d’Halifax a été retrouvé mort, le corps criblé de balles, tard mercredi. Il travaillait pour la société minière vancouvéroise Progress Mineral et se trouvait sur un site minier de Tiabongou, à environ 20 kilomètres de Mansila, dans la province du Yagha lorsqu’il a été enlevé par des extrémistes.

Édith Blais et son ami ont été vus pour la dernière fois à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville en importance du Burkina Faso, dans le sud-ouest, et avaient prévu de se rendre dans la capitale, Ouagadougou, avant de traverser la frontière avec le Togo, au sud. Mme Blais avait prévu de travailler avec une organisation qui tentait de reboiser des régions du Togo.

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