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Les cigarettes électroniques de la marque JUUL endommageraient les cellules

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Photo: Archives TC Media

Une étude menée par les universités UC Riverside et Portland State dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Chemical Research in Toxicology démontre que la teneur en nicotine des cigarettes électroniques de la marque JUUL est plus élevée que celle des centaines de marques analysées par l’équipe de chercheurs.

Cette découverte est d’autant plus inquiétante que bon nombre de consommateurs de ces cigarettes électroniques sont des adolescents, dont le cerveau est encore en développement. Ces derniers seraient plus susceptibles de devenir dépendants à la nicotine.

Prue Talbot, professeur au département de Biologie Moléculaire, Cellulaire et des Systèmes à l’Université de Californie Riverside affirme que sur tous les produits testés, seuls ceux de la marque JUUL possèdent une teneur en nicotine assez élevée pour être cytotoxique, c’est-à-dire toxique pour les cellules vivantes.

Les produits JUUL contiennent en moyenne 61 milligrammes de nicotine par millimètre de liquide dans les capsules – ce qui équivaut à plus d’un paquet de cigarettes.

En outre, l’étude démontre que la forte concentration en produits chimiques aromatisants tels que l’éthyl-maltol pourraient également être cytotoxique, mais dans une moindre mesure que la nicotine.

Talbot espère que la Food and Drug Administration (FDA) imposera une limite quant à la quantité de nicotine autorisée dans les cigarettes électroniques. La FDA tente déjà de prohiber la vente de cigarettes JUUL aux moins de 21 ans, mais les produits parviennent tout de même à se frayer un chemin dans les écoles secondaires.

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