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Wanzhou Meng devant la Cour suprême en 2020

Wanzhou Meng après un procès à la Cour supérieure en Colombie-Britannique en septembre 2019. Photo: Karen Ducey/Getty Images)

Plus d’un an après son arrestation, le sort de la cadre supérieure de Huawei, Wanzhou Meng, s’amorcera en début d’année. L’audience d’extradition devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique commencera le 20 janvier.

À la demande des États-Unis, la GRC a arrêté Wanzhou Meng à l’aéroport de Vancouver le 1er décembre 2018. Les États-Unis souhaitaient la juger sur leur sol pour fraude. Cette décision du Canada d’accéder à la requête américaine a entaché les relations diplomatiques entre Ottawa et Pékin. À la suite de l’arrestation de Mme Meng en sol canadien, la Chine a arrêté et détenu deux Canadiens, l’ancien diplomate Michael Kovrig et le consultant Michael Spavor. L’interpellation des Canadiens est perçue comme une mesure de représailles, ce que la Chine dément depuis.

Wanzhou Meng est accusée de fraude pour contournement des sanctions internationales contre l’Iran à travers la filiale Skycom, ce qu’elle dément. Libérée sous caution, elle vit dans une de ses maisons de Vancouver, a remis ses passeports et porte un bracelet électronique à la cheville.

Une décision chargée

Ottawa devra maintenant décider si la cadre supérieure de Huawei et fille du fondateur sera extradée aux États-Unis. L’audience portera sur la possibilité de la double incrimination. Si le juge estime que les reproches des États-Unis envers Mme Weng constituent un crime au Canada, les procédures passeront à une deuxième phase. Dans ce cas, Mme Meng pourrait quitter le Canada, mais elle devra toujours éviter les États-Unis si elle veut éviter de subir un procès.

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