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Trois vols pour rapatrier les Canadiens pris au Pérou

secteur aérien
Un avion d'Air Canada. Photo: Cole Burston/Getty Images

Les Canadiens et les Québécois pris au Pérou depuis la fermeture des frontières peuvent pousser un soupir de soulagement. Le gouvernement fédéral nolisera cette semaine trois vols d’Air Canada pour rapatrier à la maison ceux qui attendent toujours en Amérique du Sud.

«Nous avons sécurisé des autorisations de vols», a annoncé lundi matin le ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne.

Assez de vols?

Plusieurs Québécois sont forcés de patienter dans différentes villes du Pérou depuis que Lima interdit de passer les douanes.

La semaine dernière, Léa Harvey, une résidante de Québec, s’était confiée à Métro se disant «très insécure». Aujourd’hui encore, celle qui patiente dans la petite ville de Cuzco, porte du Machu Pichu, s’inquiète pour ceux qui vivent la même situation qu’elle.

«On est beaucoup de Canadiens à Cusco et on na pas beaucoup d’informations en ce qui concerne notre rapatriement», a-t-elle écrit dans un message texte.

Jade Castonguay, une Québécoise coincée à Lima, se satisfait en tout et pour tout de l’envoi d’avions en territoire péruvien.

«Mais par contre, tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas eu l’appel de l’ambassade, on va encore être dans l’espoir», a-t-elle signalé.

Isolée dans sa chambre d’hôtel de Lima avec son conjoint depuis une semaine, Mme Castonguay estime que 4000 Canadiens attendent à l’intérieur des frontières.

«C’est sûr que trois vols, ça donne quoi? 1200 sièges? Je me demande sur quoi ils vont se baser. C’est ça qui fait peur», a affirmé la Québécoise de 28 ans. Le Pérou comptait aux dernières nouvelles plus de 350 cas confirmés de COVID-19.

Même son de cloche chez Léa Harvey. «Trois vols, ce n’est vraiment pas beaucoup pour le nombre de Canadiens coincés au Pérou», dit-elle.

Ils seraient mille uniquement à Cuzco, selon elle.

D’autres Canadiens

L’éclosion du coronavirus affecte fortement les espaces aériens mondiaux. Si le Canada permet toujours l’arrivée de citoyens canadiens depuis la fermetures de ses frontières, certains pays étrangers ont carrément érigé des murs administratifs aux douanes.

Au Québec, des députés provinciaux font leur possible pour rapatrier leurs commettants. Tard samedi soir, des Canadiens précédemment coincés au Maroc ont remis les pieds chez eux.

Dimanche soir, le ministre Champagne a affirmé devoir gérer «des dizaines de milliers de Canadiens» en pays étranger.

«Malgré tout le coeur qu’on peut y mettre, il va rester des gens qui ne pourront pas revenir», a-t-il affirmé à l’émission Tout le monde en parle.

Depuis la mise en oeuvre de mesures sanitaires exceptionnelles, le Canada demande aux voyageurs de faire une quarantaine de quatorze jours chez eux après le retour d’un voyage.

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