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Des députés à pied d’oeuvre pour ramener les Montréalais chez eux

Des députés montréalais travaillent à rapatrier leurs commettants.
Photo: Archives

La fermeture des frontières empêche des Montréalais partout à l’étranger de revenir au pays. Certains députés provinciaux ont reçu de nombreux appels et s’activent pour rapatrier leurs commettants malgré les difficultés administratives.

La députée provinciale de Bourassa-Sauvé, Paule Robitaille, a reçu dans sa circonscription des appels de partout dans le monde. Des bouteilles à la mer, au moment même où le Canada ferme partiellement ses douanes et où les vols se font de plus en plus rares.

En entrevue à Radio-Canada mercredi, le ministre fédéral des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, a confirmé qu’«il y a des gens qu’on ne sera pas capable de ramener».

«J’ai eu des appels du Maroc, surtout. Des gens qui sont pris là-bas et qui me demandent quoi faire», observe Mme Robitaille en entrevue avec Métro, mercredi.

«C’est un problème, c’est évident», ajoute la porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales.

Non loin, dans les bureaux de comté du député de Québec solidaire, Andrés Fontecilla, le téléphone sonne aussi.

«Il y a des gens coincés qui cherchent par tous les moyens à revenir au pays», signale l’élu de Laurier-Dorion.

«Le problème est la question de la disponibilité des vols. Il n’y a tout simplement pas de vols disponibles pour revenir au Canada.» – Andrés Fontecilla, député solidaire

Selon M. Fontecilla, l’incertitude créée par la pandémie de coronavirus générera un «problème grandissant».

Travail de collaboration

La ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, demande aux citoyens de rejoindre les autorités fédérales s’ils sont coincés à l’étranger.

«Notre priorité est de donner la bonne information aux citoyens qui en ont besoin et de les accompagner dans leurs démarches», fait-elle savoir dans un courriel envoyé à Métro.

Chez les députés de l’opposition provinciale, l’heure est à la transpartisanerie.

«C’est hyper compliqué. Il y a du cas par cas, mais les affaires consulaires travaillent très, très fort. Malheureusement, c’est sûr qu’il y a des gens qui vont devoir attendre», indique Paule Robitaille.

L’élue reste d’ailleurs en contact avec François-Philippe Champagne et Nadine Girault, ministre provinciale des Relations internationales, pour assurer le retour imminent de ses commettants.

M. Fontecilla invite toujours le gouvernement fédéral à «se pencher sur cette situation-là».

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