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17 000$ d’amendes pour avoir falsifié un test de dépistage de la COVID-19

virus mutant
Photo: Andreas Rentz/Getty Images

Deux passagers d’un vol du Mexique vers le Canada garderont un goût amer de leur voyage après avoir reçu des amendes totalisant 17 000$ pour avoir livré une fausse déclaration sur leur état de santé.

Une «enquête approfondie» de Transports Canada suivant la Loi sur l’aéronautique a révélé que les deux personnes, écopant de 10 000$ d’amendes pour l’une et de 7000$ pour l’autre, avaient été déclarées positives à la COVID-19 quelques jours avant leur vol et ont «sciemment» choisi d’y embarquer en présentant un résultat de test «faux ou trompeur» et en livrant une fausse déclaration.

Amendes

La compagnie aérienne impliquée n’a pas été révélée par Transports Canada, qui rappelle que ces tests de dépistage avant le départ sont «un élément clé» de la lutte à la COVID-19.

Depuis lundi, les gens revenant par la frontière terrestre doivent aussi prouver avoir reçu un test négatif dans les dernières 72 heures.

Les transporteurs aériens qui pensent qu’un passager a fourni un document faux ou trompeur doivent contacter Transports Canada. À l’entrée des voyageurs aériens, les documents attestant le test de dépistage sont évalués à nouveau par l’Agence des services frontaliers du Canada et l’Agence de la santé publique du Canada.

Tout passager qui ne se conforme pas «encourt une amende pouvant aller jusqu’à 5000 dollars par infraction», fait savoir Transports Canada.

Douaniers

En entrevue à Paul Arcand au 98,5 FM, jeudi matin, Jean-Pierre Fortin, président national du Syndicat des douanes et de l’immigration, expliquait que des gens arrivaient à la frontière avec des billets médicaux de Montréal.

«Les agents, plus spécifiquement à Lacolle, en ont plein le dos à l’heure actuelle. Présentement, il y a des groupes d’individus qui ne suivent pas les règles du tout. Ça n’observe pas du tout les règles et ça ne va pas bien», a exprimé M. Fortin.

Selon lui, les agents n’ont pas le pouvoir d’imposer de pénalités. «On a l’impression qu’on sert un peu d’épouvantail», a-t-il dit.

«Lundi prochain l’armée va être sur place. Est-ce qu’on est bien organisés, est-ce qu’on est bien structurés? Nos agents sont prêts, mais on doit s’assurer que les règles sont les mêmes pour tout le monde, qu’il n’y aura pas de passe-droit. Vous arrivez à la frontière avec de faux papiers, il y a des conséquences qui devraient être appliquées dans la seconde», a tonné M. Fortin.

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