Soutenez

L’UPAC présente ses excuses au député Guy Ouellette

L'utilisation d'applications de notifications sur la COVID-19 sera étudiée à l'Assemblée nationale du Québec
L'Assemblée nationale du Québec Photo: Archives Métro

Après l’avoir arrêté en octobre 2017, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) présente ses excuses au député de Chomedey, Guy Ouellette. L’organisation admet que l’opération était «injustifiée», en raison de manquements durant le processus.

«Il faut apprendre de ces erreurs et faire en sorte que ça ne se reproduise plus, commente le commissaire Frédérick Gaudreau. Maintenant, j’assure aux Québécois que je continuerai de mettre toute mon énergie sur le développement de notre corps policier et j’ai entièrement confiance dans le travail de nos enquêteurs pour y arriver.»

La poursuite intentée par M. Ouellette a été abandonnée, puisqu’une entente confidentielle a été conclue entre les deux parties. L’élu réclamait 550 000$, considérant que sa réputation avait été atteinte de «manière grave».

Le principal intéressé a préféré ne pas commenter en détail la déclaration de l’UPAC. «Aujourd’hui, c’est une importante étape. Vous connaissez mon histoire, ça fait quatre ans que ça dure», a-t-il partagé jeudi.

L’UPAC croyait que M. Ouellette était à l’origine d’une fuite de renseignements policiers dans le cadre de l’enquête Mâchurer, portant sur le financement du Parti libéral québécois. Pour ces motifs, on l’a arrêté le 25 octobre 2017.

«Nous sommes conscients que ces évènements ont atteint l’intégrité du député de Chomedey et lui ont causé un tort irréparable, et nous nous en excusons sincèrement», a déclaré M. Gaudreau.

L’arrestation fait l’objet d’une investigation du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), dont les résultats n’ont toujours pas été dévoilés.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.