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Offensive de l’État pour attirer 8000 employés dans les écoles

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge Photo: Josie Desmarais/Métro

D’ici les cinq prochaines années, Québec se donne la mission de recruter 8000 employés dans le réseau scolaire. Des enseignants, des techniciens en éducation spécialisée et des éducateurs en service de garde sont recherchés.

Les enseignants retraités pourraient toucher près du double de la rémunération maximale habituelle pour effectuer un retour au travail. Ils pourraient recevoir un maximum quotidien de 412 $.

«Nous avons un grand besoin de plus d’enseignantes et d’enseignants dans nos écoles et le besoin est tout aussi important en ce qui concerne le personnel de service de garde. Ce sont des milieux de travail stimulants, et je suis certain que les nouvelles mesures déployées dans le cadre de l’Opération main-d’œuvre contribueront fortement à encourager les gens à venir faire carrière dans le domaine de l’éducation», explique le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge lors d’un point de presse à Montréal, lundi.

 On ne peut pas tolérer de manquer de main-d’œuvre en éducation. C’est un service essentiel. 

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

L’an dernier, ce sont 700 employés retraités qui ont réintégré le réseau scolaire. Québec espère pouvoir dépasser cette marque cette année.

Plus de stabilité pour les suppléants

Les enseignants suppléants dans le milieu scolaire connaissent rarement leurs mandats à l’avance. On les contacte le matin même, en leur demandant de se rendre dans un établissement d’enseignement parfois loin de leur domicile. Ils peuvent également être contactés par plusieurs écoles en même temps. Cette situation stressante doit être limitée, estime Québec, pour favoriser la rétention des suppléants.

Des contrats à temps partiel pourront être offerts par les centres de services scolaires. Ainsi, les suppléants se verront garantir une rémunération ainsi qu’une plus grande prévisibilité quant aux écoles dans lesquelles ils seront appelés à travailler. Les centres scolaires devront leur faire signer des contrats de sorte qu’ils travaillent dans un seul établissement par semaine.

Afin de former davantage d’éducateurs, 22,6 M$ seront investis au cours des cinq prochaines années. Ces sommes serviront à améliorer les ressources d’enseignement en ligne ainsi que de mise en œuvre de l’apprentissage en milieu de travail. L’administration Legault avait déjà annoncé des mesures permettant à certains étudiants de recevoir 475 $ par semaine tout au long de leur formation.

Pour faciliter l’accès aux postes d’éducateurs aux travailleurs étrangers, Québec fera la promotion de la démarche de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC). Des missions de recrutement seront lancées en Europe.

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