Soutenez

Affaire Simon Houle: plaintes rejetées visant le juge Poliquin

Simon Houle Photo: Capture d'écran

Le conseil de la magistrature rejette trois plaintes visant le juge Matthieu Poliquin. Dans la controverse, M. Houle avait obtenu l’absolution conditionnelle, même s’il avait été reconnu coupable d’agression sexuelle et de voyeurisme.

Le conseil tranche que «les plaintes examinées ne visent aucun manquement de nature déontologique du juge sur le plan de son comportement, mais allèguent plutôt qu’il aurait commis des erreurs dans son évaluation des faits d’un dossier ainsi que dans son analyse du droit et des facteurs ou critères pour déterminer la peine appropriée». Une décision a été déposée à ce sujet mercredi.

Rappel des faits

Simon Houle avait plaidé coupable à des allégations d’agression sexuelle. Il s’en était pris sexuellement à une femme qui dormait, tout en prenant des photos intimes d’elle pendant son sommeil. M. Houle avait en plus admis avoir déjà agressé une autre femme.

Alors que la Couronne réclamait 18 mois de prison, M. Houle a bénéficié d’une absolution conditionnelle. Le juge a justifié cette décision, entre autres choses, par l’ivresse de l’accusé et la courte durée de l’agression. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) avait par la suite reproché au juge Poliquin d’avoir «prononcé une peine manifestement déraisonnable».

Au mois de juillet, des dizaines de manifestants avaient protesté un dimanche après-midi contre l’absolution conditionnelle accordée à l’ingénieur devant le palais de justice de Montréal.

En réaction face à l’absolution de leur pair, plusieurs membres du milieu de l’ingénierie avaient retiré leur jonc en guise de protestation.

Inscrivez-vous à notre infolettre et recevez un résumé, dès 17h, de l’actualité de Montréal.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.