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Se servir de la commission Charbonneau pour être plus intègre

Photo: Archives Métro

La corruption et la collusion ne sont pas l’apanage du secteur public, ils peuvent aussi gangrener tous les niveaux des compagnies privées.

«Les entreprises doivent voir la commission Charbonneau comme un laboratoire, a lancé, mardi, devant 350 avocats et personnes d’affaires, l’associé de la firme Langlois Kronström Desjardins, Raynold Langlois. Je vous dis: regardez ce qui est arrivé aux entreprises dont la culture n’a pas permis d’empêcher les déviances.»

Il propose d’ailleurs quelques recommandations précises dont un code d’éthique taillé sur mesure pour l’entreprise, un mécanisme interne de vérification et une rotation de personnel selon les contrats pour éviter le copinage.

Selon lui, la culture d’entreprises doit être changée pour éviter les excuses du type: «tout le monde le faisait». Pour ce faire, il faut davantage de surveillance.

«La crainte, c’est la mère de la sagesse, a-t-il expliqué. En augmentant les mécanismes de surveillance, les gens sont plus prudents. Ce n’est pas suffisant d’écrire des règles, ce n’est pas suffisant d’avoir des beaux sites internet avec des codes de conduite. Il faut que chacun, par la formation et les propos de la haute direction, réalise que c’est dans son intérêt.»

Il admet par ailleurs que les dénonciateurs sont souvent ostracisés au sein même des entreprises et que leur carrière peut être de courte durée après avoir tenté de publiciser la vérité. Me Langlois recommande donc l’instauration de mécanisme qui permet de faire de la dénonciation confidentielle.

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