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Don d'organes: Franchir le pas de son vivant

Les Québécois doivent être davantage sensibilisés à la question du don vivant d’organes. C’est une des observations faites par les professionnels de la santé alors que s’ouvrait dimanche la Semaine nationale du don d’organes et de tissus.

«Il faut travailler à favoriser le don vivant, car nous sommes les derniers au Canada [en termes de nombres], alors que nous sommes les premiers en matière de dons d’organes cadavériques», a précisé le Dr Pierre Marsolais, spécialiste en soins intensifs à l’hôpital du Sacré-CÅ“ur de Montréal, au cours d’une entrevue à Métro.

Et la question du don vivant est d’autant plus cruciale que l’organe le plus demandé au Québec est le rein. «Il faut expliquer qu’une personne qui donne un rein de son vivant mène ensuite une vie tout à fait normale», a affirmé le Dr Marsolais.

Former les médecins

Devant l’allongement de la liste des personnes en attente d’organes, du fait notamment de la multiplication des cas d’hypertension, d’obésité et de maladies coronariennes liées à une mauvaise hygiène de vie, les médecins ont un rôle important à jouer. Rôle qu’ils ne remplissent pas forcément.

«Les médecins et les infirmières ont un biais de perception, a expliqué le Dr Marsolais. Lors du décès d’une personne, ils vont omettre d’offrir à la famille l’option du don d’organes ou hésiter à le faire en disant qu’elle a d’autres choses à penser à ce moment-là. Mais c’est une perception qui est fausse. Les études ont montré que les familles jugent que le don est important.» Selon Québec-Transplant, 92 % des Québécois seraient en effetfavorables à l’idée de faire don de leurs organes à leur mort.

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