Ottawa étudie les impacts économiques du Partenariat transpacifique
OTTAWA — La ministre canadienne du Commerce international a affirmé mercredi que le gouvernement fédéral étudiait actuellement les impacts potentiels du Partenariat transpacifique (PTP) sur l’économie du pays.
Chrystia Freeland est à Auckland, en Nouvelle-Zélande, pour signer le traité controversé — un accord que ses détracteurs jugent néfaste pour certains secteurs de l’économie canadienne.
Mme Freeland avait déjà dit que la signature de l’entente massive entre 12 pays n’assurait pas sa ratification d’ici deux ans.
La ministre a indiqué que l’examen des coûts économiques et des bénéfices découlant du PTP était une étape clé du processus et de la “conversation nationale” qui n’a pas encore eu lieu.
Mme Freeland a également commandé une étude exhaustive de l’accord par un comité parlementaire, ainsi que des consultations publiques.
Elle a tenu à souligner que le traité ne pouvait pas être renégocié, refusant toutefois de préciser si le gouvernement allait tenter de conclure des ententes parallèles pour régler certaines lacunes.
Lorsque la signature du Canada sera apposée sur l’accord, la ratification devra être approuvée par la majorité des députés au Parlement, a assuré le gouvernement libéral.