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Québec se tourne vers l’immigration pour régler la pénurie d’infirmières

Jean Boulet, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec et ministre responsable de la région de la Mauricie. Photo: Pablo A. Ortiz/Métro

Le gouvernement Legault se tourne vers l’immigration pour régler la pénurie d’infirmières que connaît le réseau de la santé. Une allocation de subsistance de 500 $ sera offerte aux infirmières de l’étranger qui viendront travailler dans la province.

Les candidates en provenance de pays francophones seront favorisées. On cherche à embaucher environ 1000 personnes immigrantes, qui se verront octroyer leur résidence permanente de manière accélérée. Déjà, 300 candidates auraient proposé leurs services.

Une fois arrivées au Québec, elles devront suivre une formation d’appoint, comme prévu par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). Pendant ce cursus, elles pourront travailler à titre de préposée aux bénéficiaires jusqu’à 20 heures par semaine. Celles qui ne réussiront pas la formation pourront demeurer au Québec dans ce rôle.

Au mois de décembre, le gouvernement avait annoncé des investissements de 130 M$ pour faciliter la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes.

Mission rétention

En septembre, Québec accusait un manque de plus de 4000 infirmières dans son réseau de santé. Un programme de primes, oscillant entre 12 000 $ et 18 000 $, avait alors été mis sur pied pour convaincre des infirmières de reprendre le collier.

Plus de 2500 infirmières auraient accepté de revenir au travail, selon le ministre de la Santé, Christian Dubé. De plus, 5500 personnes ont accepté de passer d’un horaire à temps partiel à un horaire à temps plein. «C’est l’équivalent d’avoir embauché 2000 personnes proportionnellement, estime Christian Dubé. On a accompli notre objectif, c’était ambitieux et j’en suis content. Mais ce n’était pas suffisant. Il faut continuer de chercher du personnel pour donner une meilleure chance de travailler à celles qui sont déjà là.»

Le gouvernement se tourne donc vers l’immigration pour attirer davantage d’infirmières.

Contestant le temps supplémentaire obligatoire (TSO) imposé aux infirmières au Québec, la FIQ a déposé une plainte à l’Organisation des Nations unies (ONU).

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