Soutenez

Cette semaine, Métro craque pour The History of Sexuality, Demain matin, Montréal m’attend…

Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine, Métro craque pour The History of Sexuality, Demain matin, Montréal m’attend, la rentrée des séries télé américaines, la maison d’Occupation Double Bali, la bande-annonce d’Annihilation, À l’abri des hommes et des choses et le duo féminin dans Je disparais.

1.  The History of Sexuality

Le titre renvoie directement au célèbre ouvrage du philosophe Michel Foucault, dont la pensée agit comme colonne vertébrale. Le texte anglophone est peut-être abondant, sa vulgarisation lui donne la fluidité souhaitée. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de cette pièce de Dane Stewart. De l’anecdote de ses personnages qui aspirent au bonheur, des saynètes kaléidoscopiques de ces jeunes hommes et femmes qui tentent de reconquérir la liberté dans leur sexualité parfois diffuse, une spirale prend forme, créant un chant polyphonique qui monte en intensité. Derrière le plaisir ludique de l’exercice, porté par de talentueux interprètes, se cache une réalité plus sensible et troublante, qui devient émouvante lorsque le choeur féminin s’adresse directement au public. Un cri du coeur où la chaleur de la petite salle du théâtre MainLine est mise à contribution. À voir ce soir à 20 h et demain à 14 h et à 20 h. (Martin Gignac)

2. Demain matin, Montréal m’attend
Certains duos arrivent à créer de la magie et des étincelles. Une fois, deux fois, trois fois. Michel Tremblay et René-Richard Cyr, eux, le font depuis désormais 30 ans. Le retour sur les planches du TNM de leur dernière collaboration en date, la colorée, drôle, par moments tragique comédie musicale Demain matin, Montréal m’attend ne fait pas exception à la tradition. Porté par une distribution au sein de laquelle brille la toujours impeccable Hélène Bourgeois-Leclerc, ce portrait d’une métropole de nuit, d’une métropole d’autrefois, nous permet de rigoler en assistant au chamaillage entre sœurs ambitieuses, de s’esclaffer en entendant les répliques d’un journaliste à potins qui ne se sépare jamais de son caniche et de s’émouvoir devant la complainte viscérale d’une Duchesse qui est revenue. À voir d’ici le 22 octobre. (Natalia Wysocka)

3. La rentrée des séries télé américaines,
Y a toujours une semaine comme ça, après les Emmy. Une semaine intense où la majorité des nouvelles productions ont leur baptême (Allô, Young Sheldon; peut mieux faire, The Good Doctor; au revoir (déjà), Marvel’s Inhumans) et où les vétérantes font leur retour. Le plus attendu sur les grands réseaux, c’était celui de This Is Us, avec notamment Chrissy Metz. Bien sûr, le premier épisode ne pouvait pas surprendre comme celui de l’an passé, mais il y avait tout, encore : du mélo intelligent, des acteurs toujours excellents et une fin bien foutue. (Baptiste Barbe)

4. La maison d’Occupation Double Bali

Même si la populaire émission de téléréalité, qui sera en ondes dès dimanche à V, ne me fait ni chaud ni froid, la maison de Tremblant que remporteront les gagnants, elle, me fait rêver. Construit sur un seul étage, le modèle Micro-Natur des Industries Bonneville offre une vaste aire de vie commune, deux chambres (possibilité de trois) et, surtout, un toit terrasse. Curieux d’y mettre les pieds? Le public pourra visiter le «micro-loft» de quelque 1 000 pi2 durant l’ExpoHabitation d’automne du 19 au 22 octobre au Stade olympique. (Jessica Dostie)

5. Timeless

Le premier film réalisé par Alex Garland, Ex Machina, est un petit chef-d’œuvre de la science-fiction. Le Britannique récidive avec Annihilation, dont la sortie est prévue pour 2018. Natalie Portman y campe le rôle d’une scientifique responsable d’une équipe devant enquêter sur les causes d’un désastre écologique, possiblement causé par de mystérieuses créatures. La bande-annonce nous rappelle l’atmosphère d’Ex Machina. Espérons que le film sera aussi bon que son prédécesseur. (Mathieu Horth Gagné)

6. À l’abri des hommes et des choses
Ça fait un an que le premier roman de Stéphanie Boulay dort sur ma pile de livres à lire, me regarde de ses yeux de loup et semble me dire : «T’attends quoi?» Et j’aurais dû l’écouter beaucoup plus tôt, ce loup. Quel privilège que d’entrer dans l’univers chamboulant et chamboulé de la narratrice. Que d’entrer dans son innocence, dans la violence et dans la sagesse de ses pensées. Le récit est impossible à décrire, vous devrez le découvrir vous-même (sans attendre que le loup vous regarde trop longtemps). (Camille Lopez)

7. Le duo féminin dans Je disparais
Dans le peloton de tête des bonnes comédiennes du Québec, on peut vraiment compter Macha Limonchik et Marie-France Lambert! Dans la pièce Je disparais, signée par le Norvégien Arne Lygre et mise en scène par Catherine Vidal, elles offrent une solide performance. Le duo incarne Moi et Mon amie, deux femmes qui doivent fuir précipitamment et qui en perdent leurs repères. S’inventant des jeux de rôle plutôt singuliers, elles nous font comprendre que, parfois, l’empathie et la compassion ont leurs limites. Leur jeu est si naturel qu’elles imposent l’empathie. Au théâtre Prospéro jusqu’au 21 octobre. (Rachelle McDuff)

On se désole pour…

Un été sans soirée

C’est toujours impressionnant de recevoir un artiste de renom dans un talk-show. Mais de grâce, gardez vos commentaires dithyrambiques pour les segments hors des ondes. Dimanche dernier à Tout le monde en parle, on a raté une bonne occasion d’en connaître davantage sur Jean-Marc Vallée. Au montage, on a préféré garder Guy A Lepage qui encense sa série primée aux Emmy, Big Little Lies, plutôt que de mettre davantage de questions. Dommage. (Dominique Cambron-Goulet)

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.