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Coco, un hommage aux familles mexicaines

FAMILY REUNION – In Disney•Pixar’s “Coco,” aspiring musician Miguel (voice of Anthony Gonzalez) makes an impulsive choice that sets off a series of events that ultimately lands him in the Land of the Dead where he’s able to interact with his late family members, including Tía Rosita (voice of Selene Luna), Tía Victoria, Papá Julio (voice of Alfonso Arau), and Tío Oscar and Tío Felipe (both voiced by Herbert Siguenza). Disney•Pixar’s “Coco” opens in U.S. theaters on Nov. 22, 2017. ©2017 Disney•Pixar. All Rights Reserved. Photo: Pixar

Métro a discuté avec Adrian Molina, scénariste et coréalisateur de Coco, le nouveau film d’animation des studios Pixar.

Les personnages féminins sont très forts dans Coco. Pourquoi?
Parce que nous savons, grâce à nos recherches et à nos expériences personnelles de la culture mexicaine, que les femmes y sont essentielles. Elles transmettent la tradition et maintiennent les familles unies. Des personnages comme la grand-mère de Miguel sont nés de la volonté de mettre en valeur la dimension matriarcale des familles.

Lorsqu’on parle du Mexique au cinéma, on parle avant tout des narcotrafiquants et des politiciens corrompus. Avez-vous pensé faire une place à ce genre de personnages dans votre film?
Mon contact avec la culture mexicaine vient du peuple, des gens avec qui j’ai grandi :mes frères et sœur, mes cousins, ma mère et mon père. Aucun d’entre eux ne ressemble à cela. Ce sont des personnes complexes, qui prennent soin les uns des autres. C’est là le vrai visage de la culture mexicaine. Partout dans le monde, les gens pourront s’identifier à la famille de Miguel. C’est une vraie famille : il y a parfois des tensions, mais ils sont toujours là pour s’aider.

«La genèse du film a eu lieu il y a six ans. Le monde a beaucoup changé depuis. Mais en tant qu’artiste, notre travail le plus important est de raconter des histoires qui suscitent l’empathie et la communication. Si Coco y arrive, on pourra être fier de notre travail.» Adrian Molina, expliquant que le film Coco est une façon de défier le président américain Donald Trump et d’honorer le Mexique.

Quels sont les plus grands défis que vous avez dû relever en travaillant sur Coco?
L’ampleur du film n’avait rien à voir avec mes projets précédents. Créer une histoire avec beaucoup de musique, avec des centaines de personnages morts et vivants, c’est quelque chose qui demande beaucoup de révision. Le plus difficile est de créer une histoire qui se tienne, qui soit drôle, pleine d’aventures et touchante. Et on ne peut pas savoir si ça marche avant la sortie du film.

Certains ont critiqué le manque d’originalité de Coco par rapport à The Book of Life (La légende de Manolo), sorti en 2014. Qu’en pensez-vous?
Lorsque nous avons commencé à écrire le scénario, il n’y avait aucun film consacré au Jour des morts, en animation ou avec des acteurs réels.
Mais cette culture est si riche qu’elle peut être déclinée en plusieurs histoires. Coco est unique, car le film vient de notre cœur et de nos expériences de l’accueil chaleureux que nous avons reçu des gens au Mexique.

Peut-on s’attendre à une suite?
Pixar privilégie toujours les bonnes histoires. S’il y a une autre bonne histoire à tirer de cet univers, cela pourrait arriver.

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