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L’histoire derrière The Words

Photo: Alliance Vivafilm

Le processus de création prend tout son sens dans The Words, le nouveau long métrage mettant en vedette Bradley Cooper. Discussion croisée avec les réalisateurs du film, Brian Klugman et Lee Sternthal.

L’idée de The Words, qui a été présenté au Festival des films du monde cette année, remonte à 1999. Il aura pourtant fallu que son protagoniste, Bradley Cooper, connaisse la gloire avec The Hangover pour que le projet ne soit financé. «Non, sans Bradley, nous n’aurions probablement jamais réussi à faire ce film, avoue Lee Sternthald en parlant de son ami d’enfance. Il est toujours resté avec nous, il nous a toujours défendus. C’est pourquoi je dédie notre premier film à son talent.»

Sa présence a fait boule de neige, permettant de convaincre les Jeremy Irons, Dennis Quaid, Olivia Wilde, Zoë Saldana et J.K. Simmons de se joindre à la distribution.

Comme l’indique le titre du film, les mots se trouvent au cœur de l’intrigue. Ceux que l’on utilise, les bons comme les mauvais, et qui semblent déterminer une personne. Un écrivain l’apprend à ses dépens alors qu’il remporte un vif succès après avoir plagié un vieux manuscrit oublié. Il n’y aurait évidemment pas d’histoire si le véritable auteur du roman ne se manifestait pas…

«Ce qui est intéressant, c’est que le personnage principal est un écrivain talentueux, avance Lee Sternthal. Si ça n’avait pas été le cas, le film aurait eu moins d’impact. Et c’est une tragédie qu’il ait dû tricher pour en arriver là.»

Il a simplement emprunté le chemin de la facilité… «Oui, mais ce n’était pas par choix, relativise Brian Klugman. Ce n’est pas une mauvaise personne. Il est pris dans un engrenage dont il ne peut pas sortir.»

La chronologie du long métrage – qui peut s’apparenter à des poupées russes et rappeler une sorte d’Inception romantique – est complexe, naviguant allègrement dans le temps, jouant avec la véracité des événements. «Je pense que le scénario devait être raconté de cette façon-là, note le co-scénariste Lee Sternthald, qui a travaillé préalablement sur la matière première de Tron: Legacy avec son comparse Brian Klugman. Le passé est directeur, parce que ce sont les souvenirs qui sont importants. Oui, c’était facile de se perdre, mais on s’est arrangés pour que ce soit le plus clair possible.»

À Montréal, tout est possible
Réaliser un projet aussi ambitieux que The Words, qui comporte autant de stars (Bradley Cooper, Jeremy Irons, Olivia Wilde…), relève presque de l’exploit. Surtout pour un film au budget de 6 M$ de dollars qui a été tourné en 25 jours.

«C’est grâce à Montréal, explique le coréalisateur Brian Klugman. Aucune autre ville n’aurait été aussi parfaite. Il fallait recréer New York, Philadelphie et le Paris des années 1940. Cela ne laissait pas beaucoup d’endroits où aller. Montréal permettait tout ça avec ses infrastructures et ses techniciens. Dès le premier jour de tournage, nous avons été convaincus de notre choix. Nous avons réussi à faire beaucoup avec peu.

The Words
À l’affiche dès vendredi

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