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TLMEP: L’importance de l’École nationale de l’humour soulignée

Photo: Karine Dufour/Radio-Canada Télé

L’École nationale de l’humour, qui fête ses 30 ans cette année, et sa fondatrice, Louise Richer, ont changé la vie de bien des artistes en devenir, ont souligné Louis Morissette et Marc Brunet sur le plateau de Tout le monde en parle (TLMEP), dimanche soir.

Pour Louis Morissette, l’école dont il a gradué en 1996 est un «acteur de premier plan» dans le monde de l’humour et a eu un réel «impact sur la culture québécoise».

L’école tiendra un gala-bénéfice le 8 mai prochain au Théâtre St-Denis, et nombre de ses 500 diplômés, dont Louis-José Houde, Phil Roy et Adib Alkhalidey, monteront sur scène pour l’occasion. «Une brochette inégalée» a décrit la directrice de l’institution.

Louise Richer, qui se sentait comme une «poupée russe» lorsqu’elle a reçu l’Ordre du Canada pour sa contribution à la culture au pays, en était encore très émue dimanche soir. «J’ai 550 personnes à l’intérieur de moi. Je représente ces personnes que j’admire au plus haut point», s’est-elle dit lorsqu’elle a reçu le prix en 2016.

De tous les diplômés de l’École nationale de l’humour, «80% d’entre eux sont encore actifs», a noté avec fierté Mme Richer, attribuant ce haut taux à la multiplication de débouchés.

«La personne la plus importante en humour au Québec depuis des décennies, c’est cette madame-là» – Marc Brunet, auteur de Like-moi!, au sujet de Louise Richer

Pour Marc Brunet, le concepteur de Like-moi!, l’école a été «une occasion pour entrer en contact avec d’autres auteurs» et de «plonger dans un monde d’écriture».

Avant de créer la série dont le concept a été adapté en France, en Belgique et en Allemagne, l’auteur a notamment contribué aux spectacles d’Anthony Kavanagh et de Michel Courtemanche en plus d’écrire sur à peu près toutes les émissions mettant en vedette Marc Labrèche (La fin du monde est à 7h, 3600 secondes d’extase, Le grand blond avec un show sournois, Les bobos et Le cœur a ses raisons).

Louis Morissette, qu’on verra cet été dans La chute de l’empire américain, de Denys Arcand, souhaite que l’École nationale de l’humour continue de prospérer, notamment «pour que la chance [qu’il] a eu, d’autres puissent l’avoir».

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