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Critiques CD de la semaine du 14 au 18 juillet 2008

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Fleet Foxes, Guillaume Vincent, Bruce Springsteen, John Mayer et Carla Bruni.

 Tour de magie
 Fleet Foxes
 Fleet Foxes (4/5)

 
La pochette du premier disque de Fleet Foxes ne ment pas. Dès les premières notes, on est plongé dans un univers médiéval… aux portes de la Renaissance. Le quintette de Seattle signe un disque indie-folk inspiré où la musique crée l’ambiance, mais où ce sont les harmonies vocales qui prennent le dessus. Surtout grâce à la voix sublime du leader Robin Pecknold, qui illumine chacune des 11 pistes. Toutes ces pièces pourraient être facilement coulées dans une autre époque, mais par je ne sais trop quel tour de passe-passe, Fleet Foxes ramène le tout en 2008. Un beau disque.
– Vincent Fortier

 Regard lucide
 Guillaume Vincent
 Les bombes (3/5)

Guillaume Vincent est un petit nouveau sur la scène musicale au Québec. Né en Allemagne de parents français, le chanteur et «lapsteeliste» présente un premier disque où il met de l’avant des textes poétiques, souvent critiques de la société d’aujourd’hui, tantôt en français, tantôt en anglais. Son univers musical est très riche. Seule ombre au tableau : ce guitariste ne semble pas avoir encore trouvé le bon ton de voix. Le chanteur se cherche encore, tandis que le musicien s’est trouvé. Pour découvrir ses pièces blues, rendez-vous aux FrancoFolies à l’Esplanade de la Place des Arts, le 27 juillet à 17 h.
– Geneviève Vézina-Montplaisir

 Bons moments
 Bruce Springsteen
 Magic Tour Highlights (3/5)

 
Un peu plus tôt cette année, Bruce Springsteen et son E Street Band enflammaient le Centre Bell avec des titres folk-rock bien sentis. Les malheureux qui ont raté ce grand concert peuvent se rattraper avec ce minialbum sur lequel figurent quatre chansons tirées de la dernière tournée du Boss. Offert seulement en version téléchargeable (iTunes), l’ensemble prouve que la star a toujours le feu sacré. L’auteur-compositeur-interprète se donne corps et âme sur chaque note, le tout en gardant sa légendaire authenticité. Seul bémol : pourquoi n’avoir lancé que quatre extraits live? On veut le concert au complet!
– Marc-André Lemieux

 En toute intimité
 John Mayer
 Where the Light Is: John Mayer Live in Los Angeles (3/5)

En concert, John Mayer ne quitte pas sa guitare des yeux. L’expérience semble si intime qu’on a presque envie de détourner le regard… Where the Light Is – John Mayer Live in Los Angeles nous plonge tête première dans l’ambiance d’un spectacle de l’auteur-compositeur. Enregistrée au Nokia Theatre, la prestation de Mayer ne perd rien de sa puissance évocatrice grâce à une réalisation en béton qui nous donne l’impression d’être assis aux premières loges. Les plus grands tubes y sont (Daughters, Waiting on a World to Change), sans compter une agréable reprise de Free Fallin’, le succès de Tom Petty.
– Marc-André Lemieux

 Sortez les violons!
 Carla Bruni
 Comme si de rien n’était(2,5/5)

 
Carla Bruni présente un troisième album. Son premier surprenait, on y découvrait une artiste sans prétention. L’histoire est un peu différente ici. Elle ne commence pas si mal, avec la douce Ma jeunesse, empreinte d’une belle nostalgie. Le problème, c’est qu’on ne cessera ensuite de s’épancher dans cette mélancolie, ces regrets, ces espoirs trompés. L’amoureuse maîtrise son style, mais ne se renouvelle pas. Tout comme Tu es ma came, métaphore amoureuse entendue 100 fois déjà. Un album «romantique» appuyé par une économie de mots et d’effets, avec quelques touches de folk appréciées.
– Christian Duperron
Évaluation: 5/5 = Sublime, 4/5 = Recommandé, 3/5 = Bien, 2/5 = Moyen, 1/5 = Sans intérêt

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