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John McClane reprend du service dans la suite de Die Hard

Photo: 20th century fox
Ned Ehrbar - Metro World News

Le célèbre policier interprété par Bruce Willis est de retour. Pour une cinquième fois. Yippee-ki-yay!

Bruce Willis est le premier à admettre qu’après cinq films de la franchise Die Hard, on commence à manquer un peu d’imagination pour trouver des titres. «On fait un nouveau Die Hard uniquement lorsqu’on trouve un titre très compliqué que personne ne comprend, blague l’acteur de 57 ans. On venait à peine de comprendre Live Free or Die Hard [Vie libre ou crève, au Québec] qu’on arrive avec A Good Day to Die Hard [Une belle journée pour crever]. Je dois vous avouer que celui-là me déconcerte encore…»

Vingt-cinq ans après que le premier Die Hard eut fait passer Bruce Willis du statut de comédien du petit écran à celui de star de films d’action, l’acteur se glisse à nouveau dans la peau du détective John McClane, le policier qui se trouve toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Cette fois, le guêpier, c’est Moscou, où il doit retrouver son fils qu’il ne connaît pas (Jai Courtney).

«Moscou est un bien grand océan pour les deux naufragés que nous sommes, indique Willis. Je ne crois pas qu’il y ait d’endroit où la communication est plus difficile qu’en Europe de l’Est et en Russie. Je ne parle pas d’autre langue que l’anglais, poursuit-il. Ça joue contre moi. Mais à vrai dire, j’aime bien être plongé dans l’inconnu. Ne pas savoir comment fonctionne une voiture ou ne pas comprendre ce qu’une personne essaie de me dire. En fait, je comprends à peine l’anglais!»

Dans le quatrième volet de la franchise, McClane reprenait contact avec sa fille, jouée par Mary Elizabeth Winstead, qui a un petit rôle dans le nouveau film. Avec le fils de McClane en vedette dans Une belle journée pour crever, doit-on imaginer des retrouvailles entre McClane et sa femme Holly (Bonnie Bedelia) dans un sixième film? «Je pense toujours à Bonnie et j’aimerais bien qu’elle revienne, lance Willis. Mais ce n’est pas de mon ressort. Et il faudrait que ça s’arrime intelligemment à l’histoire.» En attendant un coup de téléphone des producteurs, Bonnie Bedelia se tient bien occupée avec la série télé Parenthood.

Bruce Willis est la quatrième star de The Expendables à tenir la vedette dans un film en 2013, après Arnold Schwarzenegger (The Last Stand), Jason Statham (Parker) et Sylvester Stallone (Bullet to the Head). Mais l’acteur n’aime pas les comparaisons. «Je ne suis pas en compétition avec les autres, glisse-t-il. Je suis en compétition avec moi-même. Je souhaite du succès à tout le monde. Je demeure un très grand fan de films d’action. Et de tous les autres genres, d’ailleurs. Il n’y a pas de compétition.» Comme les films de ses collègues n’ont pas été des succès au box-office – aucun n’a réussi à dépasser la barre des 10 M$ à son premier week-end en salle –, Die Hard 5 pourrait en fait écraser toute la compétition si les fans de la série se présentent aux guichets pour voir les prouesses de leur héros favori.

La genèse du «yippee-ki-yay»
Ce qui pourrait bien être la réplique la plus célèbre de la carrière de Bruce Willis, le fameux «yippee-ki-yay motherfucker» de son John McClane, ne figurait même pas au scénario à la base.

«C’était improvisé, admet l’acteur. Alan Rickman jouait si bien le mauvais garçon qu’il me provoquait sans cesse. Et puis, pendant une prise, c’est sorti tout seul. La réplique est depuis devenue la marque de commerce du personnage – et la mienne par le fait même. C’est incroyable de voir qu’aujourd’hui, de jeunes garçons me lancent la réplique dans la rue. Des grands-mères, même! C’est un peu étrange. Mais ça me fait sourire.»

A Good Day to Die Hard
En salle le 14 février

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