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7e ciel: Cette semaine, on craque pour «Les derniers vilains», «Jeunesse arabe», «Jack»…

7e ciel
Mythe intemporel Photo:

Voici les coups de cœur de la semaine de la rédaction de Métro.

1) Les derniers vilains 

Au début des Derniers vilains, Paul Vachon nous convie de sa voix d’outre-tombe à écouter le récit de sa vie, «ces histoires fantastiques trop belles pour être vraies». À 77 ans, l’ancien lutteur professionnel a encore la tête remplie de souvenirs de sa vie hors normes. Des Cantons-de-l’Est au Pakistan, le colosse a suivi le destin de son frère, le célèbre Maurice «Mad Dog» Vachon, et s’est démené sur les rings du monde entier. Une vie éreintante, mais aussi faite de découvertes et de rencontres qu’il raconte avec finesse. Le documentaire de Thomas Rinfret ne tente pas de démêler le vrai du faux dans ces histoires souvent abracadabrantes, mais met plutôt en lumière le destin exceptionnel de ce faux dur-à-cuire dont la sensibilité n’a d’égale que le talent de conteur. Benoit Valois-Nadeau

2) Jack

Ce qui s’annonçait un Noël tranquille tourne au drame lorsque Alexandra apprend que son grand-père Jack est décédé. Il laisse derrière lui une lettre, dans laquelle on le voit près d’un arbre au milieu du désert du Nevada. Sur un coup de tête, la jeune femme décide de retrouver le lieu où son grand-père a terminé ses jours. Son parcours inusité, ponctué d’extraits du célèbre roman Sur la route de Jack Kerouac, prend la forme d’une quête identitaire ludique et d’un hommage à la liberté. Au Théâtre La Petite Licorne jusqu’à samedi. Zacharie Goudreault

3) Mythe intemporel

À 96 ans, la Montréalaise Françoise Sullivan peint encore chaque jour dans son atelier.
À son âge vénérable, cette signataire du Refus global a vu bon nombre de ses proches partir, ce qui lui a inspiré ses séries de tableaux Hommage. Cette année, son fils Jean-Christophe a été emporté par la maladie. Cette épreuve l’a amenée à créer une série de tableaux aux tons contrastés, entre ombre et lumière, et aux formes carrées caractérisées par une gestuelle forte. Ces impressionnantes et émouvantes œuvres sont exposées à la galerie Simon Blais jusqu’au 25 janvier. Marie-Lise Rousseau

4) Jeunesse arabe

Jeunesse arabe défait un à un les clichés entretenus sur le monde arabe en présentant des jeunes ouverts sur le monde, créatifs, éduqués et engagés dans leur milieu. Superbement réalisée, l’émission documentaire animée par Nadia Essadiqi (alias La Bronze) nous amène de Palestine à Dubaï dans un format aussi ludique qu’éclairant. Le jeudi à 19 h à TV5. Benoit Valois-Nadeau

5) Burlesque au bureau

Beaucoup d’humour, de l’effeuillage sensuel, mais jamais vulgaire, et une belle convivialité, voilà ce qui attend les spectateurs du dernier show Burlesque au bureau de l’année. Produite et animée en français par la talentueuse danseuse et chorégraphe Nanah Postel, la soirée s’annonce comme toujours inclusive, féministe, très pailletée, extravagante à souhait et, surtout, d’une espièglerie ravageuse. Vendredi à 22 h au Bureau Bar Tapas. Amélie Revert

6) Au beau débarras, la mitaine perdue

Un florilège de personnages aussi attachants que colorés peuple ce charmant livre jeunesse signé Simon Boulerice, dont Lampe-à-vaisselle, Madame Gant-de-velours, Nijinski le concierge-ballerine et Serge-Sophie, ni homme ni femme, mais plutôt artiste. Ce très beau conte hivernal, qui relate les démarches inventives des brocanteurs Sasha et Kim pour retrouver la mitaine perdue du jeune Abdou, déborde de belles idées, dont celle d’un chapeau à pogos! Les douces et lumineuses illustrations de Lucie Crovatto rendent ce joli livre aussi réconfortant qu’une bonne paire de mitaines. Aux éditions Québec Amérique. Marie-Lise Rousseau

7) Casse-Noisette

Une veillée de Noël, des décors féeriques, un soldat de bois qui prend vie, des petits rats qui dansent… Vous y êtes? C’est bien le retour du ballet Casse-Noisette, conte traditionnel de Noël dont ne se lassent ni les petits, ni les grands enfants! Cet indémodable chef-d’œuvre, qui rassemble une troupe de danseurs de tous âges, est à voir ou à revoir à la salle Wilfrid-Pelletier jusqu’au 30 décembre. Chloé Machillot

Et on se désole pour…

Le décès de Jean Pagé

Une autre figure aimée du paysage télévisuel québécois a disparu cette semaine avec le décès de Jean Pagé. De La soirée du hockey à 110 %, le sympathique bonhomme a incarné une forme d’animation à la fois populaire et décontractée, mais aussi pleine de classe. On salue également son combat pour sensibiliser les hommes au cancer de la prostate, le mal qui l’a finalement emporté à 73 ans. Benoit Valois-Nadeau

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