Cette semaine, on craque pour: Marina & the Diamonds, Women Who Kill, Reason…
Cette semaine, on craque pour…Marina & the Diamonds et Florence + the Machine et Shakey Graves à Osheaga, Star Wars de Wilco, Women Who Kill sur Netflix, Reason de Selah Sue et Mission: Impossible 5.
Marina & the Diamonds à Osheaga
Elle chantait autrefois être une Diva (Primadonna), une briseuse de ménage (Homewrecker) et une pas fine mâcheuse de gomme baloune (Bubblegum Bitch). Mais sur son dernier album, Froot, Marina Diamandis a pris une direction toute neuve, s’éloignant de la pop rose bonbon acidulée ayant fait le succès d’Electra Heart. Si le virage a surpris ses «Diamonds», surnom qu’elle donne à ses fans (et qui compose son nom d’artiste), la chanteuse de 29 ans a vite reconquis leur amour, et capté leur attention avec ses airs plus sombres et torturés. Une fois l’étonnement passé, on tombe, nous aussi, pour des morceaux comme la pièce-titre enrobée d’un voile de glam noir et ce Forget qu’elle a interprété sur le plateau de Conan O’Brien avec tant d’émotion qu’il serait difficile pour ceux l’ayant vu de le forget, oublier. (Natalia Wysocka)
Florence + the Machine à Osheaga
La londonienne était déjà venue à Osheaga en 2012. On l’accueille de nouveau avec joie, d’autant plus qu’elle nous présentera sans aucun doute des pièces de son plus récent How Big, How Blue, How Beautiful. Avec sa voix puissante, ses mouvements énergiques et sa crinière rousse, Florence a l’habitude des performances théâtrales. On s’attend donc à un spectacle aussi plaisant aux oreilles qu’aux yeux. Pour vous mettre dans l’ambiance, allez voir ses plus récents clips, divisés en chapitres. (Josie Desmarais)
Shakey Graves à Osheaga
Vous ne connaissez pas encore Shakey Graves, Alejandro Rose-Garcia de son vrai nom, guitariste et chanteur natif d’Austin au Texas? Ça tombe bien, il sera à Osheaga vendredi 31 juillet à 14h45 sur la Scène de la Vallée et il n’y a rien de tel que de le découvrir live. Voix rocailleuse parfaite pour le blues, maîtrise impressionnante du «guitar picking», charisme fou, humour décontracté voilà en gros ce qui vous attend. Vous tomberez sous le charme, croyez-nous. (Jessica Émond-Ferrat)
Reason de Selah Sue
Coiffée de son immense chignon, Selah Sue revient avec un deuxième album et souffle un vent de fraîcheur sur l’été. La chanteuse belge, qui avait posé les bases de son style éclectique sur son album éponyme, s’assume et renchérit avec Reason. Et c’est réussi! L’artiste de 26 ans tresse autour de sa voix soul un assemblage de sonorité RnB, disco, électro et pop. On pourrait penser à une stratégie pour plaire à un plus grand nombre, mais il n’en est rien. Selah Sur s’est créé un style, celui d’une soul inspirée par l’air du temps. (Anicée Lejeune)
Star Wars de Wilco
Chacun a «son» Wilco, mais on osera avancer qu’à l’exception peut-être de Yankee Hotel Foxtrot, on n’a jamais aimé un album de la bande à Jeff T. autant que celui-ci. Ouaip, les doyens de Chicago City se surpassent sur ce neuvième long jeu studio, offert en téléchargement gratuit sur leur site. Complexes et fouillées, teintées de cette touche qui fait la magie de Tweedy, les pièces formant ce disque sont absolument magiques. On pense notamment à Moore… et à Taste de Ceiling, qui ne goûte pas le plafond, mais bien les étoiles. Ouh, Star Wars. (Natalia Wysocka)
Women Who Kill sur Netflix
L’année 2015 n’est qu’à sa moitié. Pourtant, on peut d’ores et déjà avancer qu’Amy Schumer fera partie des personnalités ayant marqué les douze mois qui auront passé lorsqu’on sera en décembre. Révélée au monde avec la «comédie américaine de l’été» Trainwreck, omniprésente dans les médias, les talkshows et même au cœur de «scandales de vieilles blagues qui ressortent», la blonde humoriste est cependant loin d’être une débutante sortie de nulle part. Peaufinant son style qui séduit depuis une décennie, Amy cumule les succès et l’expérience. Envie de remonter le temps? Tourné il y a deux ans, et disponible sur Netflix, le spectacle Women Who Kill rassemble sur scène la comique de l’heure et trois autres «femmes qui tuent». À savoir la tordante Rachel Feinstein, la perspicace Marina Franklin et l’irrévérencieuse Nikki Glaser. Que des reines de la rigolade. (Natalia Wysocka)
Mission: Impossible 5
Oui, Ethan Hunt/Tom Cruise saute sur l’aile d’un avion sur le point de décoller. Oui, il passe bien près de se noyer. Oui, il repart en moto quelques secondes après avoir fait un tonneau en voiture. Oui, une bombe est arrêtée à moins d’une seconde de son déclenchement. Rien de révolutionnaire. Reste que Mission: Impossible – Rogue Nation a tout pour nous faire passer deux excellentes heures de ciné d’été: un scénario bien construit qui nous transporte sans temps mort sur trois continents, une touche d’humour (on adore Simon Pegg dans les Star Trek et Mission: Impossible) et des cascades parfaitement réalisées. À souligner aussi que nos deux scènes de suspense favorites (indices: opéra et bassin d’eau) ne figurent pas dans la bande-annonce, ce qui n’est plus souvent le cas en 2015!
On se désole pour…
(Déjà) des pubs pour la rentrée
Voilà quelques année qu’on a fini l’école, et donc qu’on n’a pas eu un été complet de congé. Mais peu importe, c’est peut-être un réflexe pavlovien, mais on a toujours le même sentiment de tristesse à l’idée que l’été est (DÉJÀ!) fini quand on voit une publicité de retour à l’école dans les pharmacies, librairies et autres magasins qui vendent des crayons à mine et gommes à effacer. Ça a commencé sournoisement il y a quelques semaines, et maintenant, c’est l’invasion. Non! NON! On refuse! Le mois d’août commence à peine, c’est encore l’été, BON! (Jessica Émond-Ferrat)