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Cette semaine, Métro craque pour King Dave, le prix Polaris, Hiver nucléaire 2…

Cette semaine, on craque pour… King Dave, la courte liste du prix Polaris, l’arrivée imminente du mini-NES, The Invitation, Hiver nucléaire 2, Émouvantes vérités et le compte Twitter de Ryan Reynolds.

1. King Dave
Éternel ado qui se la joue («J’ai trois ans de kung-fu dans le corps!»), qui dort sous une doudou de loup («Power nap! Power nap!») et qui enfile sa cagoule en guise de camouflage, Dave agit comme un con. Puis il s’excuse. Oublie. Et recommence. Quand il se met dans le pétrin dans les rues de Montréal ou d’un nouveau développement de Laval, il pense à mère, qui l’assure qu’il est bien assez vieux pour se sortir du trouble tout seul. Mais en pleurant, il la contredit : «Non maman! J’suis pas assez grand!» Car si Dave s’improvise comme tel, grand et fort, rageur et méchant, dans le fond, il est tout petit dans ses culottes, perdu, épeuré, comme lorsqu’il était encore cet élève gentil et timide qui se faisait tabasser dans le métro. Porté par Alexandre Goyette, ce ballet de perfection signé Podz explore l’impact de l’éducation, de son manque, les répercussions du rejet et la transmission de la violence qui marque jusqu’au plus profond de l’âme. Pas juste un film, une expérience. (Natalia Wysocka)

 

2. La courte liste du prix Polaris
Outre Kaytranada, pas de Québécois en vue… mais on se réjouit de la courte liste du prix Polaris, dévoilée hier, qui compte parmi ses nommés de nombreuses artistes féminines – dont Basia Bulat, Montréalaise d’adoption et un de nos coups de cœur cette année – ainsi que des musiciens moins connus que les Justin Bieber et Drake de la longue liste (comme Andy Shauf, coup de cœur lui aussi). Le gagnant sera connu le 19 septembre, mais on sait déjà que l’issue ne nous décevra pas. (Jessica Émond-Ferrat)

 

3. L’arrivée imminente du mini-NES
Bonne nouvelle pour les rétro-gamers et autres amateurs d’affaires le fun : Nintendo lancera le mini-NES, une version miniature du légendaire Nintendo Entertainment System. Trente jeux classiques seront inclus dans la console, dont The Legend of Zelda, Zelda II : The Adventure of Link, Mario un, deux et trois, Tecmo Bowl et Castlevania. (Voyons, suis-je en train de baver sur mon clavier, moi là?) Le tout sera accompagné de la manette originale. Arrivée dans les commerces le 11 novembre. M’man, tu sauras quoi m’acheter pour Noël. (Mathieu Horth Gagné)

 

4. The Invitation
Présenté à Fantasia l’été dernier, ce film de la réalisatrice Karyn Kusama (Jennifer’s Body) est désormais disponible sur Netflix et vaut la peine qu’on s’y attarde. Un homme et sa copine se rendent à des retrouvailles avec les amis et l’ancienne femme du premier, chez celle-ci et son nouveau conjoint. Dès leur arrivée, on se rend compte que quelque chose d’étrange se trame à ce souper. On n’en dira pas plus, car tous les éléments sont révélés au fil de ce film subtil dont le réalisateur a fait confiance à l’intelligence du spectateur, mais on dira que jusqu’à la finale (satisfaisante), le suspense et la tension de l’ensemble s’avèrent hautement efficaces. (Jessica Émond-Ferrat)

5. Hiver nucléaire 2
Rien de mieux en ces journées caniculaires que de se réfugier dans les pages d’une bd qui met en scène Montréal aux prises avec un hiver éternel en raison d’un accident nucléaire. Flavie, livreuse en motoneige, vit de nouvelles aventures dans ce deuxième tome d’Hiver nucléaire, signé CAB. Ce qui nous avait plu dans le premier volet y est : l’humour sympa, dont cette délicieuse réplique : «M’approche pas avec du lip gloss, c’est comme frencher un pot de margarine, c’est dégueulasse!!», et les dessins radieux du ciel montréalais irradié. (Marie-Lise Rousseau)

6. Émouvantes vérités
Le travail photographique de Claire Beaugrand-Champagne, première photographe de presse au Québec, offre à voir des portraits emplis de tendresse pour la province et le peuple qui l’habite. Émouvantes vérités montre une nation qui évolue, d’abord rurale et pauvre dans les années 1970, puis accueillante et ouverte sur le monde au tournant des années 2000. Cet ouvrage prouve aussi que le Québec a un patrimoine photographique précieux à fêter. Il montre, enfin, l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur : courageuse, souvent cabossée, mais toujours sublime. En librairie. (Sébastien Tanguay)

 

7. Le compte Twitter de Ryan Reynolds
On connaissait l’excellent sens de la répartie du chanteur australien James Blunt sur son compte Twitter, mais Ryan Reynolds n’a rien à lui envier. L’acteur américain sait lui aussi comment répondre aux commentaires des gens qui n’ont pas de vie! Son humour sarcastique est délicieux. En voici un exemple. @dryskinqueen : «Je ne sais vraiment pas faire la différence entre Ryan Gosling et Ryan Reynolds.» @VancityReynolds: «Couleur de cheveux différente. Ryan Gosling a les cheveux blond pâle. Ryan Reynolds est un sale con.» (Rachelle McDuff)

On se désole pour…

Les tweets de compassion/promotion
Après la tragédie de Nice, Twitter est devenu, comme après Charlie, comme après Orlando, un lieu pour se recueillir, pour expier sa tristesse, pour partager son incompréhension de l’horreur. Mais entre les messages qui traduisaient toute la douleur de leur auteur, on a vu passer une flopée de 140 caractères mêlant honteusement soutien et autopromo. C’était dérangeant, pour ne pas dire de complètement obscène. «Triste journée, mais regardez l’émission de ce soir! On a de super invités! #émissionquonnenommerapas» «En ce jour sombre, on a un excellent show d’humour pour vous! #showquonnenommerapas» #Unpeudedécence ? (Natalia Wysocka)

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