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Arcade Fire galvanise Osheaga

Le groupe Arcade Fire sur la scène d'Osheaga. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

C’est comme groupe brillant au firmament des stars planétaires qu’Arcade Fire a foulé la scène de la Rivière vendredi soir à Osheaga, 12 ans après s’y être produit pour la dernière fois. L’année 2010 avait été celle de la consécration américaine, The Suburbs ayant été sacré album de l’année aux Grammy. L’œuvre avait de surcroît remporté le prix Polaris.

C’est dans une forme resplendissante que le groupe, qui a salué la foule en anglais et en français, a fait résonner ses hymnes rassembleurs, dont certains de WEThe Lightning I et Unconditional I (Lookout Kid) notamment —, plus récent opus paru début mai.

Surplombé d’une boule disco qui irradierait de mille éclats en cours de soirée, le groupe n’a négligé aucun de ses six albums, puisant des chansons phares dans chacun d’eux. La mise en scène n’a pas été elle non plus négligée, des faisceaux lumineux colorés traversant le parterre et une demi-sphère inspirée de la pochette de WE projetant diverses vidéos d’ambiance (souvent stellaires) tout au long du concert.  

Le groupe Arcade Fire sur la scène d’Osheaga. Photo : Josie Desmarais/Métro

Win Butler, Régine Chassagne et leurs complices ont ouvert le bal de cette soirée qui n’avait rien d’anxiogène avec Age of Anxiety I. Ont défilé Ready to Start, The Suburbs, Neighborhood #1 (Tunnels), No Cars Go, sur laquelle Régine, tout de rouge vêtue, a sorti son accordéon, et Afterlife.

Win, qui portait un blouson et un chandail arborant le mot « unsubscribe », clin d’œil à la chanson End of the Empire IV (Sagittarius A*), a déclaré à la foule combien Montréal leur avait manqué ces dernières années. L’affection du groupe pour la métropole, où Régine et Win possèdent toujours une maison, est tangible.

Régine Chassagne. Photo : Josie Desmarais/Métro

Après avoir enchaîné Reflektor, Age of Anxiety (Rabbit Hole), End of the Empire I-III et Lightning I, Arcade Fire a pris le temps de présenter à la foule deux nouveaux venus au sein de la formation : le percussionniste Paul Beaubrun ainsi que Dan Boeckner. Ce dernier, membre d’un autre groupe emblématique du Montreal sound du milieu des années 2000, Wolf Parade, s’est substitué à Will Butler, qui a quitté le groupe le printemps passé.

Les musicien.ne.s sur scène ont alors interprété This Heart’s on Fire, tirée du premier disque de Wolf Parade — très chic attention de la part d’Acade Fire, qui a ensuite joué ses exceptionnelles Rebellion (Lies) et Sprawl II (Mountains Beyond Mountains).

Win Butler était heureux de retrouver Montréal vendredi soir. Photo : Josie Desmarais/Métro

Avant de conclure avec Everything Now ainsi que les épiques Unconditional I (Lookout Kid) (promise à devenir un classique du groupe à notre avis) et Wake Up, que Win Butler a invité à chanter en chœur après ces « quelques années fucked up », le chanteur a annoncé ce que de nombreux.euses fans espéraient : un arrêt en salle à Montréal dans le cadre de leur tournée, qui s’amorçait avec Osheaga.

Le groupe devait la terminer à Toronto, début décembre ; ce sera finalement Montréal qui la conclura! Comme quoi notre vœu lancé dans la Voie lactée n’est pas tombé dans le trou noir Sagittaire A…

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