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Une brochette de vedettes bénévoles pour «Les 12 travaux d’Imelda»

Lynda Beaulieu
Lynda Beaulieu incarne le rôle de Nicole, la belle-fille d'Imelda Villeneuve. Photo: Gracieuseté/Maison 4:3

Après avoir réalisé plusieurs courts métrages afin de rendre hommage à sa grand-mère paternelle, Imelda Villeneuve, le réalisateur Martin Villeneuve dévoile ce vendredi le long métrage Les 12 travaux d’Imelda. Malgré une absence de financement public, il est parvenu à réunir une imposante brochette d’acteurs et actrices afin de donner vie à son scénario.

En plus du réalisateur, qui incarne lui-même sa grand-mère, on retrouve à l’écran Robert Lepage, Ginette Reno, Michel Barrette, Antoine Bertrand, Anne-Marie Cadieux, Yves Jacques, Marc-François Blondin et Lynda Beaulieu. En entrevue avec Métro, cette dernière soutient que le talent de Martin Villeneuve a été suffisant pour convaincre l’ensemble des artisans de participer à son projet.

«On était tous pro bono, raconte-t-elle. Nous étions là pour Martin et pour son art. Martin, c’est un gars intelligent qui possède un talent pur. On a tous voulu participer à ça parce qu’on croyait en lui. Je n’ai jamais compris que son long métrage n’ait pas été financé.»

Lynda Beaulieu a eu l’occasion de partager l’écran avec son frère, Robert Lepage, pour la première fois en interprétant… sa conjointe Nicole! «C’était difficile de passer à côté de cette occasion. Jouer avec son frère, c’est quelque chose dont on n’a pas souvent l’occasion dans une vie. C’est une autre des raisons pour lesquelles j’ai dit oui. On était tous les deux en tant qu’acteurs au lieu d’avoir une relation de productrice et de directeur», confie la résidente de l’arrondissement de Beauport, dans la région de Québec.

Quant à son personnage, Lynda Beaulieu le décrit comme «la bru mal aimée» d’Imelda. «Sa mère, c’est Simone (Ginette Reno). C’est l’ennemie jurée d’Imelda. En étant sa fille, je ne recevais pas des compliments tout le temps. Imelda était très dure envers sa bru, toujours avec un petit mot pas très gentil ou agaçant», expose-t-elle tout en soulignant, avec raison, qu’on assiste à quelques scènes touchantes entre son personnage et Imelda au cours du film.

Une femme «avant-gardiste»

En ce qui concerne Imelda elle-même, elle est décédée à l’âge de 101 ans en septembre 2012. C’est un an après son départ que son petit-fils a choisi de mettre son talent à profit en vue de lui rendre hommage. Trois courts métrages ont été présentés publiquement lors de festivals, mais huit ont été tournés. Le film reprend d’ailleurs le contenu de certains d’entre eux.

Le long métrage prend la forme d’une comédie dramatique en 12 actes. Son histoire «presque vraie» dévoile une Imelda qui affronte une série d’épreuves à l’aube de son centenaire. Tout au long des 93 minutes que dure Les 12 travaux d’Imelda, le spectateur la suivra dans ses diverses quêtes pour retrouver un amour de jeunesse, retrouver son permis de conduire, régler de vieux conflits ou prolonger la vie de son adorable chien Pipo.

«C’est une femme que j’aime haïr, mais que j’admire aussi. C’était un front de bœuf. C’était quelqu’un qui ne se laissait pas arrêter et qui allait jusqu’au bout de ses idées. Elle a vieilli de façon un peu amère et acerbe. Elle était désagréable la plupart du temps avec les gens autour d’elle. C’était peut-être sa façon d’avoir un peu de pouvoir, décrit Lynda Beaulieu en parlant de la protagoniste du film. C’est une femme d’avant-garde. Elle conduisait alors qu’il n’y en avait pas tant à cette époque-là.»

Les 12 travaux d’Imelda prend l’affiche le 28 octobre.

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