Désastre climatique et désastre tripartite!
Suite du débat de jeudi, l’aile québécoise du Parti vert se dit inquiète pour l’avenir du pays. Aucun des leaders n’a présenté un plan qui permet d’arriver à une transformation de notre société qui permettrait une réduction rapide des GES d’ici 2030 alors que le rapport du GIEC indique que c’est ce qui doit être fait pour éviter le point de non-retour climatique.
Le président de l’aile québécoise, Luc Joli-Coeur se dit particulièrement déçu du Bloc Québécois et du NPD: «On sait que M. Trudeau est pour les pipelines et maintenant après ce débat on sait que le NPD l’est aussi. Le plus décevant est de voir M. Blanchet nous redire que le troisième lien est un projet écologique, bientôt, cet ancien ministre de l’environnement va tenter de nous convaincre qu’une tondeuse à essence est écologique».
M. Trudeau, pour sa part, a refusé de se commettre pour réduire l’extraction de pétrole quand M. Blanchet lui a demandé de façon claire. De son côté M. Blanchet maintient son appui au projet de troisième lien qui va augmenter la circulation routière, encourager l’étalement urbain et mettre à risque des écosystèmes.
La performance de M. Singh au débat fut globalement décevante et il n’a pas su présenter de façon convaincante son programme pour réduire les GES. Il n’a rien dit sur l’agriculture biologique, ni sur la préservation des écosystèmes et ne s’oppose pas au projet de pipeline que lorsqu’il répond en français. Donc, l’environnement et les priorités ont une langue de préférence?
M. O’Toole quant à lui s’en remet à des mesures d’un autre siècle. Rien de nouveau sous le Soleil.
L’aile Québécoise du Parti vert croit qu’il est tant pour les Québécois et Québécoises de choisir des députés qui ont vraiment à cœur de transformer notre modèle économique et énergétique afin d’éviter les dérèglements climatiques. Les candidats du Parti vert qui se présentent dans les circonscriptions du Québec croient qu’il est temps pour les électeurs d’envoyer à tous les partis politiques le message que la crise climatique, l’agriculture biologique et la préservation des écosystèmes doivent être au cœur de leur programme.»