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Une responsabilité partagée

Photo: Métro

Il ne revient pas uniquement à l’autre de changer si vous souhaitez que votre relation s’améliore. Il peut être intéressant, de temps en temps, de se regarder dans le miroir.

J’animais récemment une consolidation d’équipe dans la région de Québec. Quand s’est présenté le thème de l’ouverture d’esprit, j’ai posé deux questions au groupe.

«Qui, ici, se dit régulièrement que les choses iraient plus rondement si certains  collègues acceptaient enfin de changer?» Je dirais que les trois quarts des gens ont levé la main.

«Qui, ici, devrait changer pour que les choses aillent plus rondement au bureau?» Une seule main s’est levée. Ah, que ça irait mieux si tous les autres changeaient… mais pas moi! Vous reconnaissez-vous dans ce portrait?

Il existe pourtant un dicton qui dit que si vous êtes le seul à avoir le pas dans le peloton, c’est peut-être vous qui êtes dans le tort… Mais il est tellement tentant de supposer que ce sont les autres!

J’ai une grosse nouvelle pour vous: vous ne pouvez pas changer les autres. Si vous êtes en position d’autorité, vous pouvez peut-être demander des changements de comportement, mais vous n’arriverez jamais à vraiment changer les personnes. Ces efforts seraient vains.

Alors, que faire la prochaine fois que vous ragerez et que vous souhaiterez intérieurement qu’un collègue, qu’un conjoint ou qu’un patron change? Vous pourriez certes appeler votre fée marraine et lui demander d’utiliser sa baguette magique, mais, aux dernières nouvelles, elle est un peu occupée ces derniers temps.

Donc, passez au plan suivant: cessez de vous poser en victime impuissante et de vous lamenter parce que telle personne ne fait pas ci et que tel patron est comme ça. Ce sentiment d’impuissance plombe votre énergie et nuit à votre productivité. Demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire compte tenu des gens qui sont dans votre entourage.

Dressez la liste de leurs compétences et de leurs forces. Personne n’est parfait en tout. Vous ne l’êtes pas non plus. Mais vos faiblesses sont compensées par des forces. Au lieu de ne percevoir que ce qui ne va pas chez les gens qui vous entourent, concentrez-vous sur ce qui les avantage.

Demandez-vous ensuite ce que vous pourriez faire pour que les autres aient envie de changer. À ce chapitre, il n’y a rien comme donner l’exemple.

Bref, au lieu de vous plaindre, reprenez le contrôle et faites ce que vous pouvez faire dans les circonstances. C’est trop facile de baisser les bras et de s’avouer vaincu d’avance en criant à l’univers qu’on est entouré d’incapables. C’est comme se plaindre qu’on a toujours les mauvaises cartes au poker. Pourtant, même avec un mauvais jeu, on peut souvent gagner. Et si par bonheur vos collègues font comme vous, eh bien le monde vous appartiendra!

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