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Faut-il se méfier de certaines offres d’emploi?

Certaines entreprises impartissent parfois le service à la clientèle à des employés à distance pour économiser. Voilà qui peut mener à de réelles occasions d’emploi. Photo: Getty Images/iStockphoto
Catherine Martellini - 37e Avenue

«Travail à domicile, jusqu’à 800 $ par semaine.» Voilà qui est alléchant! Difficile toutefois d’y croire, surtout quand on ne demande aucune compétence réelle. Voici quelques mises en garde pour vous aider à distinguer
les offres sérieuses des arnaques.

Le travail à domicile semble être l’avenue idéale pour quiconque souhaite arrondir ses fins de mois tout en profitant du confort de son foyer. Alors, quand on semble nous offrir ces deux avantages sur un plateau, il est tentant de
sauter sur l’occasion sans trop réfléchir.

Et ce n’est pas les offres du genre qui manquent… On en trouve à la pelletée dans la section «emploi» des journaux et des sites comme Kijiji et Les pacs, mais aussi dans des pourriels ou des publicités en ligne.

Si certaines de ces offres sont parfaitement honnêtes, d’autres devraient nous inspirer une plus grande méfiance.

Des professions louches

Certains métiers sont plus susceptibles de mener à des escroqueries que d’autres. C’est le cas du montage ou de l’assemblage d’objets à domicile. Une simple recherche sur Google avec ces mots-clés suivis de «travail à domicile» donne un aperçu du phénomène. On peut en effet douter qu’une entreprise sérieuse choisisse d’offrir un salaire faramineux pour de telles tâches, alors qu’elle pourrait donner à sa main-d’œuvre une fraction de ce salaire.

Le même raisonnement s’applique à la mise sous pli d’enveloppes. On vous promet, par exemple, de vous payer 1$ par enveloppe, alors que bon nombre de services professionnels peuvent faire le travail pour quelques sous seulement.

Parmi les annonces et les pourriels à soupçonner, il y a également les propositions de devenir «client mystère» afin de tester des services ou des produits, notamment pour une entreprise de transfert d’argent. Tout semble facile : on vous envoie un chèque et on vous demande ensuite de l’encaisser pour le transférer. Sauf que si le chèque est faux, la banque vous demandera d’assumer le montant viré…

En revanche, certaines entreprises impartissent parfois les tâches de commande par téléphone et de service à la clientèle à des employés à distance pour économiser. Ces types d’emplois risquent davantage de mener à de véritables occasions professionnelles.

Anatomie d’une offre d’emploi douteuse

Outre les tâches «à risque», certains éléments peuvent vous mettre la puce à l’oreille :

• On vous fait miroiter de grandes occasions. La promesse de sommes mirobolantes en échange de peu d’efforts est un signe que l’entreprise tente de vous jeter de la poudre aux yeux. De plus, on peut douter du sérieux d’une offre qui utilise l’expression «emploi sérieux». Quand on l’est vraiment, on se fonde sur d’autres critères qu’un mot pour prouver sa légitimité.

• Les échanges ne se passent que par correspondance. Un courriel vous est envoyé, mais il vous est impossible de communiquer par téléphone avec la personne-ressource… Prudence!

• On vous réclame de l’argent. C’est souvent la façon de faire de la vente pyramidale. On vous dit que vous n’avez qu’à payer 100 $, puis à convaincre d’autres personnes de joindre l’entreprise. Rappelez-vous qu’aucun employeur honnête ne vous demandera de payer pour travailler.

• Vos tâches demeurent floues, même après avoir discuté par écrit avec le responsable.

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