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Sous la toque de la chef

Riveteuse, serveuse, sommelière, massothérapeute, maman et chef cuisinière : voilà quelques-uns des 36 métiers qui ont mené Lyne Sauvé à devenir copropriétaire d’un gîte du passant.

Lors de son mariage avec Charles Grenier, célébré dans un gîte, l’idée d’ouvrir leur propre gîte a germé dans la tête des nouveaux époux. C’est tout près de Sainte-Anne-des-Lacs, d’où Lyne est native, qu’ils ont installé leur chaleureux cocon, Aux Douceurs de Prévost, il y a trois ans.

Avec un diplôme de l’École d’hôtellerie des Laurentides en poche, Lyne Sauvé a accumulé une longue expérience dans le domaine de la restauration à différents postes, dont hôtesse, serveuse et aide-gérante. «J’ai participé à des concours de sommellerie et j’ai été chef sommelière pendant un an en Ontario. J’avais huit sommeliers qui travaillaient pour moi», relate-t-elle.

Puis, la naissance de ses deux garçons lui a donné envie d’un horaire un peu plus régulier. «Dans la restauration, on travaille souvent les fins de semaine et aux Fêtes, indique Mme Sauvé. J’avais envie d’un emploi où tu sais à quelle heure tu pars et à quelle heure tu reviens!»

Un détour par l’aéronautique
Elle a donc fait un détour par l’aéronautique, où elle a appris le métier d’assembleuse. Un travail manuel qui lui a servi pour les travaux de transformation de sa maison en gîte. «Je suis une personne assez manuelle, confie-t-elle. Cette formation m’a appris à travailler avec des outils que je ne connaissais pas.»

Plutôt que de racheter un gîte existant, son partenaire et elle ont décidé d’investir dans un nouveau lieu. Cela leur a permis de créer un gîte à leur image, avec des chambres tout confort, spacieuses et lumineuses, et une attention portée aux petits détails. «Je pense qu’on est vraiment différents de tous les autres gîtes qu’on a visités, affirme Lyne Sauvé. Toutes les petites choses qui manquaient, nous, on a décidé de les offrir à nos clients.»

Ils ont commencé à offrir des soupers à ceux qui souhaitaient rester dans leur nid douillet plutôt que d’aller à l’extérieur. «J’aime beaucoup inventer de nouveaux plats, avoue-t-elle. J’avais de beaux commentaires pour mes déjeuners et j’avais déjà appris des choses en observant les chefs des restaurants où j’ai travaillé. J’ai décidé de retourner à l’École d’hôtellerie pour obtenir un DEP en cuisine établissement.»

Elle s’est rendu compte récemment qu’elle avait suivi les traces de sa grand-mère. «Elle tenait une pension. C’est elle qui m’a donné le goût de faire du pain et des croissants, quand je me levais tôt le matin avec elle. L’an dernier, j’ai réalisé qu’au fond, je fais maintenant la même chose qu’elle!» conclut Lyne Sauvé.

www.auxdouceursdeprevost.com

Formation facultative

À ceux qui souhaitent ouvrir un gîte, Lyne Sauvé conseille de suivre
une formation avec Dominique Lavigeur et Robert Chiasson, qui en ont
eux-mêmes longtemps tenu un. «Il y a beaucoup de choses à savoir sur le
plan des lois municipales, des assurances, etc., même si vous avez une
expertise en gestion hôtelière, souligne-t-elle. Dans un gîte, tu
partages tes bébelles avec les gens. Ils sont chez vous! Il faut
essayer de reconnaître les moment où les clients ont besoin de contacts
et ceux où ils n’en veulent pas.»   

 www.moka-pyjama.com

 

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