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Hydrogéologie: Au service de l'environnement

Allier recherche en plein air et travail de bureau tout en préservant l’environnement, c’est ce que font les hydrogéologues, des scientifiques qui analysent les nappes d’eau souterraines.

L’installation de puits, le contrôle de la qualité des nappes souterraines et leur décontamination font partie des tâches qu’ils accomplissent. «J’aime ce métier, parce qu’il n’est pas routinier, explique Véronique Dallaire, une jeune hydrogéologue chargée de projets chez Golder Associés, une société d’experts-conseils spécialisée en environnement et en sciences de la terre. J’ai la possibilité de m’investir dans plusieurs projets différents et je sors souvent du bureau pour aller travailler sur le terrain.»

Qu’ils soient travailleurs autonomes ou à l’embauche d’une firme d’experts, les hydrogéologues offrent leurs services aux compagnies, aux particuliers et aux municipalités. La variété de cette clientèle procure une solide protection contre le ralentissement économique, selon Donat Bilodeau, un ingénieur géologue spécialisé en hydrogéologie qui possède une firme de consultants. «Beaucoup de projets sont en branle au sein des municipalités, explique-t-il. Le fait que le gouvernement continue à en subventionner plusieurs facilite l’insertion professionnelle de la relève.»

À?l’université
Deux formations universitaires permettent de devenir hydrogéologue. En vertu du Règlement sur le captage des eaux souterraines, les études hydrogéologiques peuvent être effectuées par un membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec ou par un membre de l’Ordre des géologues du Québec. Pour grossir les rangs d’une de ces organisations, il faut posséder un baccalauréat en géologie afin d’avoir le titre de géologue ou un baccalauréat en génie géologique afin d’avoir celui d’ingénieur.

Même si les deux programmes offrent une formation généraliste, un bachelier peut travailler en hydrogéologie. «Il devra toutefois être accompagné de personnes expérimentées, prévient Denis Marcotte, professeur en génie géologique à l’École Polytechnique. Il devra travailler quelques années dans le domaine avant d’être considéré comme un spécialiste par ses pairs.»

La maîtrise en hydrogéologie est pour sa part de plus en plus prisée puis­qu’elle offre une formation spécialisée. Certaines compagnies n’embauchent que des maîtres. Tant le baccalauréat en géologie que celui en génie géologique permettent d’accéder aux études supérieures en hydrogéologie.

Véronique Dallaire, quant à elle, détient une maîtrise recherche en hydrogéologie environnementale et elle est fière de faire carrière dans ce domaine. «Je participe à la protection de l’environnement parce que je m’assure que le public con­somme de l’eau potable et parce que je contribue à la décontamination de différents sites. En plus, j’ai eu l’occasion de voyager no­tamment en Afrique, où j’ai travaillé pendant un mois.»

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