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Éducatrice à l’enfance: une bonne formation est de mise

Avec le baby-boom que connaît le Québec ces dernières années et un taux de placement qui frôle les 97%, la formation pour devenir éducateur à l’enfance peut être très attrayante pour les gens qui désirent travailler avec les enfants.

Loin de la gardienne d’enfants d’autrefois, les éducateurs à l’enfance d’aujour­d’hui arrivent sur le marché du travail bien outillés. Ils ont des connaissances en psycho­logie, en animation, en pédagogie et en intervention.

Édith Thibodeau, éducatrice en CPE depuis une dizaine d’années à Boisbriand et détentrice d’un diplôme d’études collégiales (DEC) en éducation à l’enfance, déplore toutefois le manque d’éducatrices formées dans le milieu. «Il manque beaucoup de personnel formé présentement, affirme-t-elle. Il y a beaucoup de gens qui obtiennent l’attestation et très peu qui complètent la technique. Donc, les techniciens sont très recherchés.»

Bien que les deux chemins, l’attestation d’études collégiales (AEC) et le DEC, mènent au marché du travail, les deux formations ne sont pas tout à fait équivalentes. En effet, une personne qui a une AEC en éducation à l’enfance de 1200 heures en poche devra gagner trois ans d’expérience avant d’être considérée comme «formée».

Une technicienne, quant à elle, après avoir suivi le programme de 2490 heures, sera considérée comme formée dès la fin de ses études. «La formation est vraiment importante parce que, selon le ratio du gouvernement, au moins deux éducatrices sur trois doivent être formées, mais on a vraiment de la difficulté à respecter ce critère parce qu’il manque d’éducateurs», avoue Mme Thibodeau.

Le CPE, un milieu intéressant
L’éducatrice à l’enfance, en plus de pouvoir travailler dans un service de garde scolaire, une garderie en milieu familial ou même chez soi, peut aussi se retrouver dans un centre de la petite enfance (CPE). Bien qu’il ne soit pas fait pour tous, le travail en CPE offre divers avantages, notamment en ce qui concerne l’horaire, qui est plus fixe qu’en milieu familial ou scolaire.

Mais pour Édith Thibo­deau, le fait de pouvoir compter sur une équipe en tout temps est le plus grand avantage associé au fait de travailler en CPE. «Il y a toujours quelqu’un à côté qui est prêt à te donner un coup de main, contrairement au travail en milieu familial, où tu es seul et où les ressources sont plus difficiles à trouver.»

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