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Bilan 2009: Encourager le sentiment d'appartenance

Nous voici aux portes de 2010. Si votre entreprise est représentative des organisations québécoises, il est fort possible que de 20 à 35 % des employés aient été engagés cette année. Que diriez-vous de prendre quelques instants pour penser à ces nouveaux venus avant d’entreprendre de plain-pied l’année qui vient?

Ils sont arrivés cette année, mais ont-ils été bien accueillis? D’après vous, ont-ils déjà l’impression de faire partie de l’équipe ou se sentent-ils toujours comme des étrangers? Savez-vous ce que vous risquez en les tenant éloignés? S’ils ont encore l’impression de faire partie des nouveaux, ils ne peuvent pas s’engager pleinement. C’est triste parce que, de cette manière, vous ne pouvez pas profiter de tout ce qu’ils pourraient rapporter. Vous limitez leur performance et vous vous condamnez à voir votre charge de travail augmenter parce qu’ils ne peuvent pas se lancer pleinement dans leurs tâches.

S’ils ont encore l’impression de faire partie des nouveaux, ils ne peuvent pas sentir grandir en eux leur sentiment d’appartenance. C’est très dangereux. Cela sous-entend que s’ils trouvent un emploi ailleurs, ils risquent d’y aller. Et vous risquez d’avoir encore une fois à former un nouveau coéquipier qui ne restera  que quelque temps si, à son tour, il n’a pas l’impression de faire «partie de la gang».

S’ils ont encore l’impression de faire partie des nouveaux, ils risquent de ne pas développer d’attachement envers leurs collègues. Or, sans attachement, il est hors de question de vous aider quand vous êtes surchargé…

Faire la différence
Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas à votre organisation de faire la différence. C’est vous qui pouvez, par vos gestes quotidiens, faire réaliser à ces nouveaux qu’ils font déjà partie de l’équipe. Assoyez-vous avec eux pendant les pauses. De­mandez-leur leur opinion pendant les rencontres. Offrez-vous comme mentor ou trouvez-leur des gens qui accepteront de devenir des mentors.

Invitez-les aux partys ou aux activités. Vous êtes dans la même organisation. Prouvez-leur qu’ils font partie de votre équipe. Si vous y arrivez, ils resteront et offriront une performance qui vous permettra de ne pas avoir à travailler pour deux. Vous n’aurez pas non plus à entraîner leurs remplaçants et vous pourrez compter sur eux quand vous serez débordé. Comme vous pouvez le constater, vous y gagnerez au change.

Trouvez-vous des points en commun. Félicitez-les pour leurs accomplissements. Prenez-les sous votre aile. Faites en sorte qu’ils sentent qu’ils font partie de votre gang. C’est peut-être agréable de jouer la carte de l’apartheid, mais vous vous tirez dans le pied. Ils sont là pour vous aider… pourvu que vous les accueilliez.

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