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Docteur auto

Si certains, par le passé, ont pu considérer le DEP en mécanique automobile comme une formation destinée aux étudiants moins talentueux, les récentes innovations technologiques dans le monde de l’automobile ont changé cette perception.

«On a eu cette réputation, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au contraire, ce DEP demande des connaissances solides dans plusieurs domaines : mécanique, électronique, etc.», lance Marc Vaillancourt, du Centre de formation professionnelle de Verdun.

«Avec ses 1 800 heures de formation, c’est un des DEP les plus costauds du ministère de l’Éducation» rajoute Martin Lachapelle, directeur adjoint de l’École de l’équipement motorisé de Montréal.

La longueur de la formation s’explique par l’évolution cons­tante du secteur de l’automobile. «Nous sommes mê­me cinq ans en retard, parce que nous avons des moyens limités et que nous ne pouvons pas toujours nous procurer les véhicules pourvus des dernières innovations», explique Marc Richard, enseignant au CFP Daniel-Johnson.

Ce qui n’empêche pas les institutions de donner une formation reconnue par les fabricants, les concessionnaires et les garagistes. Le taux de rétention du marché est par ailleurs faible.

Même s’il y a plein d’emplois disponibles en raison du départ à la retraite de plusieurs mécaniciens d’expérience, seul «1 diplômé sur 10, cinq ans après la fin de son DEP» exercerait le métier de mécanicien, soutient Martin Lachapelle.

«Cela s’explique par le fait que plusieurs dénichent des emplois dans des domaines connexes au secteur de l’automobile». précise Marc Richard.

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