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Le génie, une affaire de famille

Mettre leur savoir au profit de la communauté, tel est le pari qu’ont fait les étudiants qui participent au projet La science prend le métro. Toutes les trois semaines, Métro présente un nouveau participant. Aujourd’hui, nous rencontrons Amélie, étudiante au baccalauréat en génie informatique.

Formation. L’intérêt pour le génie est décidément contagieux dans la famille d’Amélie: son père est ingénieur, son frère vient de s’inscrire à la Polytechnique et sa sÅ“ur, étudiante au cégep, pourrait bien suivre les traces de tout ce beau monde. «Le fait que mon père soit ingénieur nous permettait de satisfaire notre curiosité lorsque nous étions enfants, raconte Amélie. Je voulais savoir comment les objets étaient conçus, et mon père pouvait répondre à mes questions.»

Le parcours scolaire d’Amélie n’était toutefois pas coulé dans le béton. «J’ai eu un cours de programmation au cégep à l’automne lors de la deuxième année de mes études collégiales, explique-t-elle. À peine quelques mois avant la période des demandes d’admission universitaire, j’ai réalisé que c’était ce domaine qui répondait le plus à mes aspirations.»

Un monde d’hommes

La décision d’Amélie n’a toutefois pas été facile. «J’étais un peu craintive parce que je savais qu’il y avait peu de filles qui choisissaient ce métier, admet-elle. Je me comparais aux autres garçons de mon entourage qui jouaient avec des jeux vidéo et qui étaient capables de démonter des appareils électroniques. Je ne me sentais pas à la hauteur et je croyais qu’ils seraient meilleurs que moi. Pour ma part, c’était l’aspect mathématique du génie informatique qui m’intéressait.»

Heureusement, Amélie ne s’est pas laissé décourager. «J’ai trouvé ce que je cherchais dans ce programme et je suis contente de ne pas m’être arrêtée aux préjugés, affirme-t-elle. De plus, je suis à l’aise en classe et les autres étudiants me respectent. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai accepté de participer au projet : je veux dire aux filles qu’elles ne doivent pas hésiter à s’orienter vers un métier traditionnellement masculin.»

Cet été, Amélie fera un stage de quatre mois au sein d’une entreprise qui conçoit des logiciels de reconnaissance d’images pour les caméras de surveillance. «Je m’intéresse à ce type de technologie qui permet aux ordinateurs d’analyser les images et de détecter ce qui est de­mandé. La reconnaissance d’images peut être utilisée aussi en imagerie médicale et dans le domaine du divertissement, notamment.»

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