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Infirmière auxiliaire: S'occuper des maux de l'avenir

Les infirmières auxiliaires administrent les traitements aux patients et vérifient leur état de santé, sous la supervision des médecins ou des infirmiers autorisés. Au quotidien, elles constituent un maillon essentiel des équipes de soin des cliniques, des hôpitaux, mais aussi des CSSS et CLSC, y compris pour les patients à domicile. On ne doit toutefois pas les confondre avec les infirmiers autorisés, qui assument la responsabilité de l’ensemble des soins infirmiers, et qui supervisent le déroulement des traitements.

L’année dernière, ils étaient environ 2 100 à recevoir le sésame pour exercer la profession d’infirmière auxiliaire au Québec. Avec 1 800 heures de formation et plusieurs stages obligatoires, le DEP en assistance et soins infirmiers est offert dans plusieurs établissements de la région de Montréal. On y étudie notamment les soins d’assistance à prodiguer, les différentes pathologies du corps, et la manière d’établir une relation d’aide avec les patients. Pour être admis, les étudiants doivent notamment être âgés d’au moins 18 ans et posséder un diplôme d’études secondaires.

Une «vocation»
Rita Torrès, une mère de famille de 39 ans, fait partie des diplômés de la promotion 2008 du collège CDI. Exerçant  auparavant le métier d’informaticienne au Mexique, elle a dû recommencé à zéro lorsqu’elle est arrivée à Montréal. Depuis, elle travaille au CSSS de Vaudreuil-Soulanges comme infirmière auxiliaire, et ne regrette pas d’avoir fait ce choix qu’elle qualifie de «vocation».

«On peut rassurer les gens et les aider à se sentir mieux, constate-t-elle. Grâce à des traitements adaptés, ils peuvent avoir une vie normale». Son quotidien est désormais fait de vérifications de traitements, de poses de pansements et de patients à accompagner aux rendez-vous d’hydrothérapie ou de physiothérapie. «On doit avoir de l’empathie, être patient, mais aussi aimer beaucoup les gens et avoir de la compassion», affirme cette mère de famille.

Si au cours des dernières années, le vieillissement de la population a contribué à alimenter les perspectives d’emploi, Rita Torrès regrette que la profession propose encore beaucoup de contrats à temps partiel, accompagnés d’heures supplémentaires. «Environ 60 % des contrats proposés sont à temps partiel, contre 40 % à temps plein», estime Régis Paradis, directeur de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers Auxiliaires du Québec (OIIAQ), qui cite toutefois le fort taux d’emploi du secteur. «Tous ceux qui veulent travailler le peuvent, affirme-t-il. Le taux de personnes sans emploi est très faible (1,7 %), et il arrive souvent que des personnes travaillent à temps partiel puissent le faire 5 jours par semaine, car il y a du travail».

Où est offert ce programme?

  • Pour les élèves francophones : au Collège CDI, au Centre de Formation de l’Ouest-de-l’Île-Kirkland et au Centre des métiers des Faubourgs.
  • Pour les élèves anglophones : au Centre de formation FG/FP Pearson.

Horaires et salaire

  • Les horaires de travail sont variables, notamment dans les hôpitaux, où l’on peut travailler de jour comme de nuit, y compris les fins de semaines.
  • Le salaire se situe entre18 et 23 $ de l’heure suivant les échelons

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