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Que dirait de vous votre ancien patron?

Sachez d’abord que, si l’intervieweur désire vraiment connaître avec exactitude ce que dirait votre ancien patron, eh bien, il vous demandera ses coordonnées, puis s’empressera de le contacter dès l’entrevue terminée! Donc, évitez la tout aussi répandue que désolante réponse suivante : «Je ne sais pas, il faudrait l’appeler pour le lui demander»…

Premièrement, l’intervieweur le sait très bien et ,deuxièmement, il pourrait avoir l’impression que vous refusez de répondre à la question. Dans un cas comme dans l’autre, vous aurez raté une belle occasion d’augmenter encore un peu plus votre valeur à ses yeux. En réalité, la façon de répondre à cette question ressemble beaucoup à celle concernant les points forts, sauf qu’elle est jouée différemment, en ce sens que votre réponse devrait pouvoir émaner de votre ancien patron lui-même.

Inutile par contre de déranger ce dernier pour lui demander ce qu’il dirait, car nous sommes ici dans l’hypothétique, le conditionnel : «Selon vous, que dirait de vous votre ancien patron…» Vous avez donc la chance, virtuelle, d’emplir sa bouche des références précises que vous aimeriez qu’il donne à votre sujet! Profitez-en pour souligner vos principales aptitudes reliées à l’emploi convoité et parsemez votre présentation d’exemples concrets. Vous avez toujours admiré les ventriloques? À votre tour de réussir à faire parler quelqu’un d’autre!

Exemple de réponse
«À mon avis, mon ancien patron vous dirait qu’il pouvait toujours compter sur moi, qu’il me faisait pleinement confiance. Il ajouterait sûrement que j’étais minutieuse, et que mes rapports étaient toujours remis à temps. Je crois qu’il soulignerait aussi ma très bonne connaissance des logiciels comptables et la qualité des communications que j’entretenais avec les clients.

D’ailleurs, grâce à mon sens du service à la clientèle, j’ai réussi à recouvrer plus de 90 % des comptes qui étaient en souffrance depuis plus d’un an! En fait, il était un peu triste quand je lui ai annoncé que je quittais l’entreprise…»

Et vos anciens collègues?

Cette question ressemble à la précédente. Donc, forcément, les réponses se ressembleront. À la différence près que, cette fois, c’est sur votre attitude que vous devrez insister. En effet, si l’on contactait vos collègues, ils parleraient plutôt vos qualités en tant qu’être humain. Ils se souviendraient com­bien il était agréable de vous côtoyer au quotidien, combien vous étiez une bonne person­ne, etc.

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