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Se former sans voyager

Bien que beaucoup de jeunes aient envie de voyager, il y en a aussi certains qui n’ont tout simplement pas d’intérêt pour les séjours à l’étranger. Et selon Johanne Ricard, coor­donnatrice du secteur O­rien­­tation scolaire et professionnelle à l’Université de Montréal, ils ne seront pas pour autant pénalisés dans leur recherche d’emploi.

«Voyager n’est pas primordial, croit-elle. Évidemment, si l’on souhaite faire une carrière en lien avec l’international, il est préférable de vivre un ou des voyages, mais si on veut travailler au Québec, ne pas avoir voyagé ne causera sans doute aucun problème.»

De toute façon, quel­qu’un qui n’a aucune envie de voyager ne choisira probablement pas une carrière qui lui demandera de le faire fréquemment, ou en­core d’avoir une con­naissance poussée des sociétés étrangères et des différentes façons de vivre qui y ont cours. En d’autres mots, vouloir ou ne pas vouloir voyager fera partie des critères dont on devra tenir compte au moment de faire un choix de carrière.

D’autres possibilités
Voyager est une expérience de vie comme une autre, souligne-t-on au Carrefour jeunesse-emploi de Verdun. Et faire du bénévolat, lire des livres, apprendre l’anglais, s’informer et s’impliquer dans divers projets chez soi peut apporter les mêmes bénéfices qu’un voyage à l’autre bout du monde.

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