Un job coulé dans le béton

Quand Patrick Groulx participe au coulage et à la finition d’un plancher de béton, il en apprend davantage sur un métier important du domaine de la construction : cimentier-applicateur.

Ceux qui le pratiquent forment planchers, murs, trottoirs et pavés, entre autres, en béton ou en ciment. Ce travail requiert de la dextérité et, parce que ces matières sèchent rapidement, de la rapidité aussi.

Voici comment ça se passe. Une fois livré au site de la construction, le béton est versé dans une pompe à béton. L’opérateur de cette machine achemine le béton sur la surface devant être recouverte, à l’aide d’un grand tuyau. À destination, un manœuvre dirige le jet afin de bien distribuer le produit.

Dans le cas d’un plancher, par exemple, des manœuvres se dépêchent pour bien étendre le béton avec des râteaux-pelles. Ce faisant, ils doivent s’assurer que la couche de béton ait l’épaisseur désirée… tout en faisant attention de ne pas s’empêtrer dans le matériau durcissant ni dans l’armature de métal qu’il recouvre.

Des polisseuses, qui se conduisent un peu à la façon d’une auto-tamponneuse, lissent la surface. L’application d’enduits durcisseurs et protecteurs achève ensuite le travail.

Travail de précision
Pour devenir cimentier-applicateur, il faut être en forme, avoir de l’endurance et aimer le travail de précision. Il faut aussi suivre un programme de formation de 900 heures débouchant sur un diplôme d’études professionnelles en préparation et finition du béton.

Au Québec, on coule deux millions de tonnes de béton par année, ce qui donne du travail à 2 700 cimentiers-applicateurs.

Un matériau populaire
Le béton est le matériau de construction le plus utilisé au monde. Sa production annuelle serait d’un mètre cube par habitant. Une bétonnière transporte en moyenne 10 mètres cubes de ce matériau. Pour construire le Stade olympique de Montréal, on en a employé 400 000 mètres cubes, soit 40 000 voyages de camion!

Jobs de bras
Pour voir Patrick Groulx à l’œuvre : ce mercredi 19 h à Ztélé!