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Retourner aux études après 40 ans

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Retourner sur les bancs d’école après 40 ans est un défi qui demande de l’organisation. Photo: Métro

Retourner sur les bancs d’école à l’âge adulte demande d’établir un nouvel horaire et d’établir ses priorités afin de concilier vie domestique, travail et études.

À 41 ans, Nicolas Des Ormeaux s’est inscrit à temps plein en gestion et animation de réseaux sociaux pour obtenir une attestation d’études collégiales (AEC). Les AEC sont des formations intensives créées spécialement pour les adultes qui souhaitent renforcer leurs compétences et retourner à court terme sur le marché du travail. Nicolas suit ses cours en ligne, une formule qui lui offre de la flexibilité. Et afin d’être autonome financièrement, il a encaissé des REER sans pénalité. Voilà une option à envisager avec son institution bancaire.

Concilier études et famille

Ne pas avoir d’enfant permet d’étudier l’esprit plus léger. Évidemment, le défi est plus corsé pour les personnes qui ont de jeunes enfants, et encore plus pour les parents de famille monoparentale. Coralie Thorel est retournée à l’école au début de la quarantaine afin de devenir courtière en immobilier résidentiel. Avec deux filles de sept et neuf ans à sa charge, elle a dû faire preuve d’un grand sens de l’adaptation et continuer de travailler comme massothérapeute.

«Je travaillais double une semaine sur deux. Si j’avais des travaux à rendre, je les faisais quand les enfants étaient chez leur papa. Sinon, je révisais pour mes examens quand elles étaient couchées, parfois jusqu’à 2h du matin», se souvient-elle.

L’aide de ses parents, sa bonne organisation et ses économies personnelles l’ont aidée à changer de carrière. Pour celles et ceux qui se trouvent dans une situation similaire, il peut être pertinent de choisir d’étudier à temps partiel.

Plusieurs établissements scolaires disposent d’un service d’aide aux étudiants adultes.

Quand l’apprentissage est une source de joie

À 60 ans, François Gélinas est étudiant à temps plein à la maîtrise en innovation sociale à l’UQAM. En plus de ses économies et du salaire associé à son poste d’aide-chercheur au sein de l’université, il bénéficie de prêts et de bourses.

Pour lui, ce retour à l’école est une véritable occasion d’ouvrir ses horizons. «Je suis un homme blanc, québécois, francophone, né en 1959, dit-il. Donc, pour moi, être en présence d’autres réalités est enrichissant. L’avantage de faire des études à mon âge est que je conjugue l’expérience et les connaissances.»

M. Gélinas est ravi des liens qu’il entretient avec ses camarades plus jeunes et ne manque pas de confiance en lui. Pour la suite, il songe à se lancer dans la consultation, mais il n’écarte pas l’idée de prolonger le plaisir d’apprendre jusqu’au doctorat. «À 40 ans et plus, il faut aller vers ce qu’on aime. Quand on est jeune, on fait parfois des choix d’études pour les mauvaises raisons», déclare-t-il.

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