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Étudier tout en ayant un emploi d’été

Photo: Métro

Pour certains étudiants, l’été est l’occasion d’amasser un coussin financier. Pour d’autres, cette saison est synonyme de rattrapage scolaire. Mais est-il possible de réussir une session d’été intensive tout en occupant un travail à temps plein, sans trop s’essouffler?

«C’est difficile!», concède Luc Bélanger-Martin qui, en tant que maître d’enseignement à HEC Montréal, offrira à nouveau un cours d’été cette année.

Le professeur explique que cette situation exige une grande souplesse de la part de l’employeur, car pour chaque cours, les séances en classe peuvent totaliser six heures par semaine, plutôt que trois durant les sessions d’automne et d’hiver. «À cela s’ajoute le travail à la maison. Et ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un cours d’été que les exigences sont moindres», insiste-t-il.

Pour concilier harmonieusement emploi et session d’été, mieux vaut mettre cartes sur table dès son entretien d’embauche, estime Pierre Francq, directeur du service de gestion de carrière à HEC Montréal. «Souvent, les étudiants n’oseront rien dire, par peur de bousiller leurs chances d’être engagés. Mais les recruteurs sont habituellement réceptifs à ce genre de démarche», affirme-t-il.

Luc Bélanger-Martin précise que tout est dans la manière d’aborder le sujet avec l’employeur. «Si l’étudiant dit qu’il doit reprendre un cours durant l’été parce qu’il l’a échoué, il s’attirera moins de sympathie. Mais s’il dit que cela lui permettra d’acquérir des notions qui seront utiles à l’entreprise, l’employeur y trouvera son compte», dit-il.

Par ailleurs, si on veut réussir sa session d’été tout en travaillant, il faut éviter de prendre du retard. «Quand on est en congé et qu’il fait beau, ça peut être tentant de reporter ses travaux à plus tard. Pour remédier à ce problème, j’étudiais à l’extérieur», raconte Catherine Lapointe, qui, du temps de ses études à l’Université Laval, a suivi de nombreux cours d’été pour alléger ses sessions. «Avec un peu de motivation et beaucoup d’organisation, on peut s’en sortir sans trop de mal. J’en suis la preuve vivante!», conclut la jeune femme.

Dénicher un boulot d’été en mai
Vous avez été débordé par votre fin de session et vous débutez à peine vos recherches pour un emploi d’été? Même si la plupart des postes sont déjà comblés, il y a toujours de l’espoir pour qui sait s’y prendre, affirme Frédéric Fortin, conseiller en emploi au Carrefour jeunesse-emploi du Plateau. Voici ses conseils pour maximiser vos chances.

  • Polir ses outils. Votre CV et votre lettre de présentation doivent évidemment être à jour.
  • Envoyer des candidatures spontanées. Seuls 20 % des emplois disponibles sont affichés dans les journaux ou sur Internet. Ainsi, ce n’est pas parce qu’une entreprise n’a publié aucune annonce qu’elle n’a pas de postes à offrir!
  • Faire un suivi. Une à deux semaines après l’envoi de votre candidature, n’hésitez pas à rappeler l’entreprise pour réitérer votre intérêt et pour solliciter une rencontre, ou du moins, une visite des lieux.
  • Être persévérant. En moyenne, il faut contacter 10 entreprises pour décrocher une entrevue. Il ne faut donc pas se décourager au premier refus.

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